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Par paducharme le 12 Février 2019 à 13:02
Vas tout là-haut voler dans le ciel
Accompagner les étoiles
Qui chaque nuit parcourent la grande toile
Allant rencontrer l’Éternel
Vas tout là-haut dans ce noir si froid
Écoute le son de Sa Voix
Qui fait vibrer tout au fond de moi
Les temps oubliés de la Foi
« Ô que Royaume s’ennuie d’un Roi
Ô Reviens-nous au beffroi
Ô Éternel, Ô Immortel,
Reviens sous Ton toit »
Tu trouveras un foyer chez moi
Humble maison d’autrefois
Un feu d’amour sans besoin de croix
Et des jours-bonheurs pour Toi
« Mon Pays a besoin de Toi »
Pad
2019
Mp3 : vol de l'harfang
2 commentaires -
Par paducharme le 12 Février 2019 à 09:57
Aux Sources
Sous ces rochers est la terre promise
Vois dans ces ronces les semis de l'avenir
Dans ces eaux bleues abreuvent tes désirs
De ces bois si nobles bâtis-toi une vie
Je t'enseignerai les secrets créateurs
Te soutiendrai si te visite le malheur
Quand tu auras façonné le bonheur
Je t'enverrai ton âme-soeur
N'oubliez pas que l'amour
N'a de raisons qu'ici bas votre séjour
J'attends de vous en modeste retour
Semez la vie sur votre parcours
N'oubliez pas que l'amour
N'a de saison que le temps de vos jours
J'attends de vous un modeste retour
Aimez toujours
West-Brome Qc.
On remet trop souvent à plus tard une invitation, une visite par peur un peu de déranger, par peur de se déranger…
De la terrasse où je parcours quotidiennement des yeux le pays et le monde aux vues de leurs nouvelles et facéties j’admire au loin la chaîne des Appalaches encaissant toute la région aux creux de ses sommets. Ce matin la température n’est ni fraîche et ni trop chaude. Que voilà un jour propice à la marche et du coup j’ai compris qu’aucune peur et excuses n’en supprimerait l’envie. Il est plus que l’heure de briser cette routine urbaine.
Je parts donc pour ce petit Village de West-Brome, souvent sur ma route mais rarement un arrêt. Aux pieds de sa côte il n’a guère changé à travers les âges de mes années; même son magasin général a conservé le look début du XXe siècle ainsi que sa vieille église de bois. Dans un premier arrêt je visite une amie dont la vie s’est mise en suspend en lui niant presque totalement la conscience d’être… moins de 60 ans et déjà la maladie l’a enserrée dans un mur d’absence. Je jase un peu et partage la fumée avec elle qui ne sait plus que répondre des oui et des non sans que l’on soit certain de leur opportunité; mais je vois dans ses yeux qu’elle cherche un peu ce visage connu aussi rendu flou par le vide d’une mémoire défaillante. Qu’importe, elle sourit et semble heureuse d’une présence; c’est plus que suffisant au citadin pour briser les remparts de sa forteresse. L’heure est venue de partir déranger cette invitation trop longtemps remise et je la reconduis devant sa télévision où pour elle s’écoulera une autre journée non mémorable. Dieu du ciel, elle ne souffre pas en son corps mais fait au moins que son âme ne soit pas solitude et son esprit ne se perde qu’en des parcelles de ton paradis.
Mes amis sont d’abord les amis de la terre et habitent dans la profondeur d’un des rangs du village; encore faut-il se rappeler qu’ici, dans cette campagne bucolique, tout est vallons et monts. Je ne suis guère surpris de randonner ce chemin de terre avec uniquement de chaque côté un paysage de verdure à peine entrecoupée d’entrées menant vers des villas invisibles; aucune âme qui vive à l’horizon. Devant les entrées, une boîte aux lettres numérotées attendant le retour du facteur.
Voilà! Le 44 c’est ici; derrière la boîte, que des feuillus dévalant la pente en s’esbroufant sous le vent tels des enfants glissant sur une neige imaginaire jusqu’au tréfonds du fossé. Et cette entrée menant Dieu seul sait où qui grimpe comme une échelle appuyée sur un pilier du ciel. Les ‘’quatre chevaux devant’’ ont henni un peu, passé du ‘’trot’’ en première, plantés leurs ‘’sabots’’ dans le roc et finalement montés ‘’le carrosse’’ au pâturage où semble déjà m’attendre au balcon les propriétaires des lieux. Je n’ai pu les prévenir à l’avance car le téléphone ne s’approche jamais de cette nature. Mais la brise de juin leur a parlé et c’est sans surprise qu’ils découvrent le visage du ‘’cocher’’.
Gilles et Gaétane : l’un perdu de vue dans les sillons du temps et de sa terre depuis les années du primaire, l’autre connu de prénom mais qui aujourd’hui se profile à mes yeux: une épouse au regard chaleureux et donnant ‘’vie’’ à une famille dont je connais la plupart des enfants ainsi qu’à ‘’tout un monde’’ où le bonheur tranquille se ressource à l’aube des matins. La grande maison de bois et de pierre se fait belle sous le soleil et ne demande qu’à accueillir ce visiteur impromptu. J’ai le sentiment qu’elle pourrait même me parler si un tant soit peu la magie des contes se faisait réalité.
Trente-trois acres de sol tout en pentes, bois et champs, s’étalent sous mes yeux, aménagés en partie, bichonnés sur trente-trois ans d’amour comme le firent et y vécurent les Loyalistes d’autrefois et les francophones ayant quittés les rives du Grand Fleuve pour défricher ces nouveaux Cantons. Quant à la vue en ce début d’été, elle vous couple le souffle comme si soudain vous chutiez de votre gratte-ciel-cité sans parachute pour amortir votre dépaysement. Ce sont ce que certains immigrés appellent affectueusement les Petites Alpes, aux sommets sans neige éternelle, plus arrondies et verdoyantes comme un pré ou bien aux ocres flamboyants d’automne. Elles vont de tous ces Cantons jusqu’aux États du nord des américains.
J’avais dit à Gilles que j’étais amateur de café et c’est devant une tasse bien remplie de ce breuvage fruité au lait de chèvre que j’ai un peu ‘’visité’’ en récit cette Vie près de l’authenticité de mes ancêtres confortablement installé dans la grande cuisine au poêle à bois de sa grand-mère, ronflant doucement sa chaleur aux pieds posés sur le plancher de pierre, tout aux couleurs en gamme de bleu et de mauve léger.
Une grande table en merisier de plus de trois mètres s’étire dans la cuisine entre les comptoirs et les armoires. À trois nous sommes un peu perdus parmi la douzaine de chaises qui en font le tour sagement enlignées. Aujourd’hui les enfants sont devenus presque tous des adultes ayant quitté le nid mais je peux visionner cette ‘’grande tablée’’ des repas comme jadis chez moi autrefois. Toute une Vie émane des murs de cette maison où tout meuble, tout escalier, tout quoique ce soit est issu des mains de l’occupant, même la sculpture.
Le petit dernier qui n’est plus petit mais un ado bien grand et charpenté, revenu de l’école, se joint à la conversation qui n’est qu’encore plus enrichie.
Au salon trône un immense foyer aux proportions peu souvent vues; à ses pieds et devant, deux anciennes chaises au siège et dossier tressés sur un plancher en lattes de bois, incrusté dans la pierre y découpant une barque symbole d’un navire sous le vent.
La barque de St-Pierre me dit Gilles et je ne doute pas un instant que la pêche à la vie fut fructueuse et joyeuse en péripéties; nourrissante au corps et à l’âme.
C’est le temps d’une marche ‘’Aux Sources’’ et tandis que Gaétane retourne à ses occupations d’avant mon intrusion, Gilles se fait guide pour me dévoiler les beautés secrètes de ce coin d’Éden. Des sources il y en a partout; certaines se font petits lacs où pataugent les grenouilles et truites ensemencées, d’autres coulent vers on ne sait où surgissant de la pierre ou de la terre. L’une en particulier abreuve la maisonnée et cela sans pompe aucune, la gravité étant son moteur. Trente-trois ans d’une retouche humaine à labouré ici un jardin caché aujourd’hui sous un paillis doré au travers duquel pointent déjà quelques semis.
Là, plusieurs vignes en rangées récupérées des plants abandonnés par les anciens ou apportés par les grands vents. Plus loin, un petit verger et près de son orée ‘’une cache de chasseur’’ pour abattre le chevreuil avant l’hiver. Épars dans le décor quelques sculptures-mains du visage de la Madone où de toute sa personne drapée dans le bois du chêne, de l’érable où autres bois que je ne saurais pas identifier.
Tout au long de ce parcours vers le Grand Cap de roche, un herboriste, Gilles, m’enseigne la connaissance des diverses plantes consommées par les humains avec la nourriture où comme herbages médicinaux. Ne manquent que les champignons des bois qu’il ira cueillir demain.
Puis le Cap se profile dans le bleu du ciel; il est totalement en pierre de quartz ce qui le rend scintillant comme le diamant. Quelques marches ébauchées nous conduisent à son sommet et l’humble chapelle y dominant tout le paysage, diaporama à 360 degrés. Spectaculaire ! Le rêve de tout peintre. Bien assise sur ses pieux enfoncés dans le roc, l’humilité de la Chapelle la fait plus grande et glorieuse que nature et son petit clocher, comme ses grands frères, de par le lieu, semble toucher la voûte des cieux. À l’intérieur trône un petit autel fait de cette même pierre sur laquelle repose un ‘’petit coffret-de-bois-aux-reliques’’ éclairé par la ‘’Croix-fenêtre’’ dominant le vallon escarpé et offert par quelque pèlerin inconnu venu ici puiser aux Sources, sa Part de Vie et d’Amour que le macadam des villes semblent parfois vouloir ensevelir.
Pas d’ostentation, pas de clin-clan, pas d’opulence; ce lieu est à l’image de la Vérité, dépouillée de ses siècles de farinage dans les dogmes et interprétations diverses.
Un jour, me dit Gilles, un ambassadeur arpentait un peu ses mille acres de terre et se réfugia ici, un peu perdu; un hasard fit que j’y vains et après avoir jasé un brin de choses et d’autres je le conduisis chez lui. C’est là qu’il me dit : ‘’ Cette rencontre était prévue et ce lieu ne pouvait être que là pour sa réalisation.’’ Puis un autre jour ce fut une dame que j’y découvris, paisiblement assise, aussi un peu perdue, semblant attendre son guide… ‘’
À travers un boisée nous retournons à la maison; mais avant, je dois rencontrer les chèvres qui toutes se lèvent la tête pour me dévorer des yeux. ‘’ Les chèvres sont naturellement curieuses’’ et l’une d’elle s’approche de ce nouveau-venu, les yeux scrutant ce personnage; ‘’Les enfants l’ont appelé Mange-tout.’’ ‘’Alors je ne vais pas attendre qu’elle dévore mon gilet’’ répondis-je. Une dernière visite au four à pain devenu érablière en plein air et c’est le retour à la maison.
Je fais remarquer à Gilles la patine de sa rampe d’escalier (en fait un arbre écorcé) menant à l’étage et comment il avait pu la rendre si lisse et bien arrondie. ‘’ Cette patine, ce sont des fesses d’enfants qui l’ont faites mieux que mes mains auraient pu le faire. ‘’ Je puis facilement imaginer tous les matins cette ribambelle d’enfants glissant du lit et sur la rampe, à la queue-leu-leu vers le petit déjeuner.
Le souper est champêtre et accompagné de ce fameux fromage au lait de chèvre et la conversation se poursuit dans la quiétude de cet air si pur et revivifiant des campagnes. Une sonnerie se fait entendre et je l’ignore sachant que ce ne doit être qu’imagination car le téléphone n’a pas son emprise ici. Elle se reprend et je réalise que la ville inquiète m’a retrouvé par le cellulaire… il est l’heure de rentrer.
Je remercie Gilles et lui dit bien de le faire auprès de son épouse allée prendre soin de son jardin et sans doute préparer quelque surprise en cachette pour cette fête des pères qui vient bientôt.
Au moment de retourner à la ‘’carriole’’, ‘’le voisin-alpiniste’’ arrive dans son 4x4 comme pour prendre ma relève.
Les quatre chevaux hennissent un peu de dépits d’être tirés de leur gras pâturage, mettent un peu les freins et redescendent la pente sans grand enthousiasme. Sur le chemin du retour le cocher leur laisse un peu la bride, pas pressé lui non plus de retrouver le macadam…
Paul-André
Juin 2011
Janvier 2019: - 40 ans de mariage et de vie sur la ferme
- Le plus jeune est un adulte de 24 ans qui vit à la ville
- La"dame perdue dans ses pensées" du village a gagné ce ciel espéré pour elle...
- La carriole et ses 4 chevaux visitent régulièrement ses hôtes
- Le téléphone s'est incrusté sur un mur pour parer à l'imprévu.
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Par paducharme le 12 Février 2019 à 06:21
Si j’étais un nuage/ Si j’étais un soleil
Si j’étais un nuage
Je ponctuerais le ciel
Je serais de passage
Et voisin du soleil
Si j’étais un soleil
Je veillerais jaloux
Sur ta douceur de miel
Et tes ombrages doux
Je ferais des pompons
Je m’effilocherais
En gracieux blancs moutons
Je me défilerais
Je jouerais avec toi
Je te suivrais partout
Mes rayons infiltrés
Dans tes voyages fous
Si j’étais un nuage
Ombre douce offrirais
Aux gentils amoureux
Qui toujours vont par deux
Sur les bancs des jardins
Dans l’odeur des jasmins
Si j’étais un soleil
Je serais ton écho
Inverse sans pareil
Etrange alter ego
Et nous serions tous deux
Toi le frais, moi le feu
Je serais le décor
Environné d’or
Des oiseaux de la mer
Et de ceux du désert
Je ferais des merveilles
Dans lesquelles amusée
Tu voguerais pareille
A de libres voiliers
Les soirs où tout flamboie
En des couchers de soie
Des aubes où le ciel rose
Prend le parfum des roses
A la fin de mon jour
Je planterais pour toi
Tous mes plus beaux atours
Pour te dire ma joie
Sous les airs nostalgiques
Des guitares magiques
Pour danser le désir
Marine/ Alain
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Par paducharme le 8 Février 2019 à 05:32
Vous souvenez vous de ces pays…
Qui n’ont existé que l’instant de l’âme
Battement de l’être
Dans le je t’aime
Que l’on prolonge d’éternité en éternité
Juste à cet instant
Où la vie retient son souffle
Et ou enfin elle vous répond du regard…
Infime seconde qu’a captée l’éternité
Comme pour ce souvenir de ce jour là
Où l’être incarné croyait …
Comme vous le croyez, vous aussi
Dans cette fulgurante flamme
N’être seul en l’éternité
Pour disparaitre la seconde suivante;
Et dans une autre plaine
Dans un autre lieu
Tout aussi éphémère
Vous avez osé l’embrasser,
N’attendant d’autre réponse
Que la victoire du geste volé
Ne vous doutant
Pas qu’elle attendait ce baiser en rêve depuis…
Et s’accrochant à vous elle vous le rendait…
Et il y avait cette autre nuit…
Où loin du rêve dans la brume et l’obscur
Elle s’est présentée
Elle aussi s’abandonnant au désespoir de ne pas vous retrouver
Était venue elle aussi méditer sur la rive
Où à peine un rayon de lune vous avait distingué…
Et cet autre instant dans cet autre monde
Au volant d’on ne sait plus quel véhicule
Vous retournant vous l’avez aperçu
Et cet autre pays
Où au matin alors qu’une vapeur de jour
Trainait encore
A peine levé à peine réveillé
Ce nuage tout moelleux de rosée
Vous avait ramené au même lieu
Sous la même banderole
Pour célébrer
Ceux qui dans l’univers
Se rencontraient pour la légendaire première fois …
Qui sans jamais se dire
N’est que l’étincelle d’un feu qui jaillit en même temps
Dans cent mille mondes
Perdu dans des milliers de cosmos
Et de secondes
Qui sans qu’on le sache
En des milliers de mondes
Germe au feu de l’instant
Où au travers ces vous
Au travers ces mois
Nous assumons d’exister
D’aimer
Présent en toute éternité
Vous souvenez vous de cette infime seconde où…
Yves Drolet
MP3 Message d'amour
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Par paducharme le 6 Février 2019 à 06:08
shutttt!
il est
il a été
il est toujours...
au cœur du sacré
qu'on ne dit plus
mais qu'on fait....
shuttt!
il est
il a été
il est encore
là
le feu ancien
qui ne cesse de bruler
et qui toujours nous torture...
shuuttt!!
ne dites rien
personne encore ne sait
que la flamme on l'a pris dans nos mains
qu'elle nous a assez bruler
qu'il ne nous reste plus rien...
qu'un cœur, nos bras
pour la porter jusqu'aux cieux
et se faire pour nous et les nôtres
un demain!
shutttt!....
à se perdre dans le silence
on finit par en apprendre la musique..
et à la fin reste la présence...
Yves
salut p'tit père
ouais!... j'pense que je vais encore me laisser aller a quelques perversions littéraires
pour bien souligner toutes les autres que je ne dis pas...
ah! la vie...
quand ça te prend…
sais-tu avec le temps
c'est encore dans le doigt..
j'pensais que ce serait pire ,
mais mon dieu que j'aime ca...
un vice
un vrai de vrai, du pure péché...
mon dieu que c'est bon....
ouais mais j'espère que tu me donneras le bon dieu sans confession...
parce que j'ai pu grand confessionnal dans mon coin...
oh! prie pour moi ...
parce que j 'ai encore des tonnes d'insanités pour toi...
Cà c'est
si tu veux
sinon mets la police dans le coup.
y coure encore
que veux-tu je crois que c'est leur destin....
laissons là ces belles choses et retournons à nos calamités
le monde se meurt sans nous, y faut pas les laisser tout seul trop longtemps
y finirait par ...
j'ose même pas y penser...
ouais c'est dit
je m'en retourne chez les bédouins d'Amérique du nord
les fornicateurs de mots et les laveurs des sentiment sur les pages publiques
du moyen-âge invertébré...
il ne me reste plus qu'à apprendre les nouveau patois du coin ..
salut je me remets au travail,,,
y manquerait plus que cela qu'il ne me reste plus de mots..
j'te dis moé....
que le bon dieu te bénisse et laisse pas le diable te charrier..
tu vaux mieux que cela....
ici snorkle
ici snorkle
je retourne a la base.. .
dans trois deux un...
yves
...
1 commentaire
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