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Le premier regard du matin par la fenêtre,
Un levé de soleil,
Le chant des oiseaux, la lumière si particulière
Et changeante au fil des saisons,
La douche parfumée de lavande,
Le café fumant dans la tasse,
Le pain doré encore chaud,
Une confiture maison.
Les infos ? Non !
De la musique, un air d'opéra
Sur les notes de cette pluie qui se met à tomber...
Le sourire de l'enfant partant à l'école,
Heureux d'apprendre,
Marcher, sauter, courir, chanter,
Espérer, sentir, caresser,
Deviner, rêver, mais surtout: AIMER.
Vivre tout simplement.
Le soleil est alors dans le coeur,
Dans un hiver où chaque jour se noie
En des pluies plus qu'abondantes...
J'AIME...
Comme les petits bonheurs.
Bernadette Regnier
2012/01/07
Photo; Citadelle, un matin d'hiver.
Musique: Primavera, Vivaldi.
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"Je ne sais pas vous,
Mais moi j’aime faire du temps.
J’ai comme, alors, l’impression que le temps
Ne peut plus passer sans moi,
Même si je sais comme vous tous que le temps
N’est que le fait de ma conscience."
Yves-o-
Le temps n'existe pas sans toi
moi
nous
humains qui avons saisi
le jour succédant à la nuit
la lune dans le ciel
le passage des saisons
la marée inlassable
les grains de sable
qui s'égrènent
entre nos doigts
Le temps n’existe pas
sans nous qui l’avons inventé
en le nommant
« temps »
Il est nous et nous sommes lui
Tissés des mêmes étoiles
Des mêmes poussières
De la même lumière
Nous disons le temps
Pourtant
Je connais mille temps
Le temps passe
Et nous passons avec le temps
Emportés dans la même course
Assoiffée
D’éternité
PourtantNotre temps
Ne dure pas plus
D’un instant…
Régine2012/01/07
Image: Ange en priêre, sculpture de Natacha Mondon.
Musique: Bach.
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Faire du Temps
Ils dorment les employés au gouvernement du bonheur enregistré.
J’ai été cogné à leurs portes toute la semaine passée.
J’ai pris un temps fou à leur téléphoner.
Je n’ai jamais eu de réponse.
Et comme j’étais penaud,
Dans mon coin à me demander
Ce que je faisais là,
À regarder le monde s’envoyer en l’air
(Pas dans le sens commun)
Mais plutôt dans le sens de se lancer des bombes qui les envoient en l’air.
Je trouve cela triste
Et comme…
Oh! Laissez faire.
Je me suis tanné
Et revenant chez moi,
Un moment quelque peu désespéré
Et plus emmerdé que je l’étais avant,
Je me suis assis là, sur le coin de rue, sur un trottoir;
Et j’ai fait du temps.
Vous savez quand on est là,
Juste là,
Sans rien demander, juste pour y être
Et goutter le silence
Autant que faire se peut.
Je ne sais pas vous,
Mais moi j’aime faire du temps.
J’ai comme, alors, l’impression que le temps
Ne peut plus passer sans moi,
Même si je sais comme vous tous que le temps
N’est que le fait de ma conscience.
À ces moments,
Quand je fais du temps,
Quand j’arrête de penser
Pour laisser passer,
Alors…
Il me semble que tout est là avec moi,
Que tout est là m’accompagnant;
Que la rue,
Les automobiles,
Les gens,
Ceux que j’aime surtout
Et vous les poètes,
Vous qui murmurez dans le silence
Et faites de ce silence un être précieux
Dans lequel se glissent des mélodies;
Gave suave,
Plein de délices et qui fomente
La présence au sein de ce monde, sans dieu,
Sans lieu…
Vous, qui m’invitez à encore plus de silence
Pour vous retrouver tout au fond,
Nous les laborieux…
Shhhht…
Laissons passer
Et prends conscience : Yves du je suis,
Dans l’admirable,
Le monde qui baigne,
Je suis,
Et qui est le je suis,
Dans toute sa splendeur,
L’ineffable qui a fait tout ça,
Juste pour en délecter, suave, les plus moments, le plus précieux.
Comme celui-ci,
Juste de savoir,
Sans nous voir,
Sans nous parler,
Juste savoir que tous vous êtes là
Participant avec moi
À ce je suis…
Alors,
Il me vient une grande chaleur
Qui m’immerge,
Me remplit,
S’empare du je suis le monde
Pour se répandre
Et semer en lui,
Le monde,
Cette joie,
Cette petite étincelle de bonheur
Qui, je le souhaite, vous atteindra
Un moment,
Quelque part, quand à votre tour vous ferez du temps,
Pour goutter :
Je suis
Le monde;
Et alors partager ensemble cette étincelle qui en nous tous grandira
Pour devenir un brasier…
Je…
Ce que je vous souhaite :
À nous le monde.
Yves Drolet
2012-01-06
Musique : Bach, Jésus, joie des désirs humains.
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Ne dis pas Au Revoir
Le ciel est bleu n’est-ce pas?
Regarde-moi…
Le merveilleux me suivra.
Ta voix m’est douceur.
Parle-moi…
Son écho chantera le bonheur.
Tes larmes…
Ne pleure pas,
Elles me désarment.
Je t’aime…
Paroles thème?
Tu es mon seul Poème.
Le rire est joie n’est-ce pas?
Souris-moi…
Le soleil m’éclairera.
Si j’ai peur?
Ô oui j’ai frayeur
De perdre ton cœur.
Espoir?
Le doute de croire…
Ne dis pas Au Revoir.Cadet/Éloix
(Les vieux papiers, lettre d’hiver, 3ième)
Musique : Ne dis pas au revoir, Sweet reliationship groupe.
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Lorsque j’avais dix ans et que je pensais à l’an 2000,
je me disais que je ne verrais sans doute pas l’aube de ce prochain siècle…
Quarante deux ans cela me paraissait si long et je serais si vieux.
Le nouveau siècle est venu et ce malgré mes appréhensions d’enfant.
Douze ans plus tard, à l’orée de 2012, je me dis :
comment toutes ces années ont-elles passées si vite?
Je n’ai trouvé qu’une seule réponse à cela :
Chaque matin se lever en laissant derrière soi toutes les petites et grandes déceptions de la vie
pour ne retenir que les jours et les instants heureux.
Éprouver des regrets pour ceci et cela, pour un si ou un peut-être,
c’est cultiver en soi le poison qui nous tueras bien avant notre heure quel qu’elle soit dans le temps.
Je ne crois pas à une réponse unique, ni être le seul à en arriver à celle-ci.
Dans la Fantaisie… (Nella Fantasia…)
Dans ma fantaisie (de la vie*)
Je vois un Monde Merveilleux
Où tous vivent en Paix et avec Harmonie
(avec eux-mêmes et les autres*)
Je rêve que les Âmes sont toujours libres
Et peuvent voler comme les oiseaux*
Pleines d’Humanité et dans les profondeurs de l’Esprit
(et de la pensée*)
Dans la Fantaisie existe un Souffle chaud
Déferlant sur les Villes et les Ami(e)s.
(Souffle de respect et d’amour envers la personne et ce qu’elle est.*)
Je rêve que les Âmes sont toujours libres
Et peuvent voler comme les oiseaux*
Pleines d’Humanité et dans les profondeurs de l’Esprit.
*Ajouts personnels.
Et c’est peut-être la vraie réponse à toutes ces années derrières
dont chacune d’elle m’a apporté tant d’amour
qu’elles ont permis d’écarter les orages les plus terribles et les reléguer à l’hier,
afin que le soleil puisse continuer de se lever dans le ciel
et mon Âme s’envoler, toujours,
vers les jours heureux de sa destinée.
C'est ce que je souhaite à vous toutes et tous:
Un Monde intérieur qui sera votre "Nella Fantasia".
Paul-André DucharmeNella Fantasia, chantée par Katerine Jenkins, composée par E. Morricone.
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