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Au bord de Seine
Symbole des amours
Tour des toujours
Bistro au café temps
Voyeurs des passants
Maxillaire à fines dents
Cheval fou émoustillant
Banc des amants
Belles aux Bois dormant
Verrière des cours nouveaux
Palais des royaux
Tes champs sont élyséens
Ton chant mutin.
Ah! Paris !
Lumière au midi
Candélabre la nuit.
Pourtant…
Au bord de Seine
Pour y promener ma Reine
Hiver soudain
Me fait la scène
Au bord de Seine
Mon cœur bat les je t’aime
Hiver soudain
Ne me fait pas migraine!
Vois Notre-Dame
En prière aux étoiles
Hiver litham
À mon âme laissent ses voiles.
Paul-André
décembre 2011-12-17
Musique: Hiver à Paris, K. Kuramoto
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Commentaires
2FranskySamedi 17 Décembre 2011 à 14:41Ah vraiment il y a quelque chose d'inexplicable à se promener à Paris. Pour moi, le nord-américain, le québécois, quelque chose à retrouver, quelque chose de familia, quelque chose à faire rêver debout, après tout Paris n'est-elle pas la ville lumière !
3FranskySamedi 17 Décembre 2011 à 15:53EPFIG
Tes champs s’étendent là et ici
Des mottes, des cailloux en saillie
Qu’une charrue a de chaque coté répartis
Courage des hommes mis au défi
Devant courtes saisons et intempéries
À soigner terres et bêtes, sans sursis
Bras, mains et marteaux ont bâti
Pentures et volets verts de gris
Mur de pierres sous les toits et lambris
Cultures et labours de la vie
Rotation de saisons fleuries
Récoltes explosées en gâteries
L’odeur du terreau ameubli
Rappelle les agrumes cueillis
Et les réserves bien remplies
Filles patientes aux doigts précis
De dentelle ou de paille ont garni
Porche, portes et murs de chaque logis
Leur sang et l’amour sans prix
Ont, aux descendants donné la vie
La cuvée de tes ancêtres a bien produit
Epfig ville reconnaissante à sa coterie
Étonnante par son effronterie
D’exposer un ossuaire à sa survie
François Drolet © Tous droits réservés, Trois-Rivières, octobre 2006
Epfig
Voilà une commune de France qui m'était inconnue. Un très beau village si j'en juge par les phots.
Ils avaient donc ou ont encore une coterie ? En mati`re de poésie ou ?
Merci de ce poème Fransky, je crois que j'en ferai une mise en forme. A+
6FranskyDimanche 18 Décembre 2011 à 06:04Une coterie étant une communauté paysanne chargée de la mise en valeur des terres non nobles grevées de redevances au seigneur ( là on peut oublier le seigneur). En fait Epfig est une commune qui cultive et partage des voies d'accès aux terres, des caveaux communs, mais chaque ferme est autome. Sans avoir étudié en profondeur leur système, ça ressemblait à une coopérative.
C'est un poème qui n'a été édité qu'une seule fois au Dossier d'Aquitaine. Cétait la première fois que je voyais et visitais un ossuaire. J'ai été vachement impressionné, comme disent les cousins. Le village était vraiment mignon et le gite était acceptable.
Merci pour la mise en forme :-)
Très cordialement, François
Je posais la question Fransky car Molière en disait ceci:
Nous serons, par nos lois, les juges des ouvrages ;Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis :Nul n’aura de l’esprit; hors nous et nos amis.Nous chercherons partout à trouver à redire,Et ne verrons que nous qui sachent bien écrire.
8FranskyLundi 19 Décembre 2011 à 05:38Tout ce que je peux affirmer P-A, c'est qu'Epfig étant localisé en Alsace, les habitants de cette commune sont un brin plus stoïques que leur congénères français. Car les français d'ailleurs ayant lu mon poème, m'ont unaniment dit que personne n'avait décrit Epfig de cette manière mais que mon texte le représentait tel qu'ils s'en souvenait.
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... "Sous le Pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit, je demeure
S'en vient la nuit, je demeure"...
Quoi de plus beau que ce poème d'Apollinaire !
Jolie promenade avec ta Reine !