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Par paducharme le 19 Novembre 2011 à 08:27
Que sais-je
De ce ciel qui plane là-haut
De ces vivants en bas
De ces fils et filles
De cette terre
De ses mers
De ce Père
Qui à tout cela prêta vie
Que sais-je
Que sais-je
De la route à suivre
De la vie à vivre
Des sentiers de ronces
Des morts à l’âme à enterrer
Des jardins aux roses éphémères
Que sais-je
Des lilas au parfum de mai
Des œillets de juillet
Des amours mariés
Des moiteurs de l’été
La nudité des baisers
Le kiosque des musiciens
Où la nuit
Le Hiboux vient brailler
Le divorce des fils et filles de juillet
Alors que le mois d’août
Mûrit leur fenaison
Qu’il faudra engranger
En pigeonnier
Que sais-je
Vont-ils quand même apprendre à voler ?
Où étiez-vous mère, père
Quand on m’a jeté bas du paradis ?
Que sais-je
De la genèse
Est-ce l’histoire qu’on ma racontée ?
Est-ce la science aux vérités ?
L’univers
Le soleil
La terre
La mer
C’est grand tu sais
De savoir que nous sommes si petits
Croire que nous sommes géants
Vieillir alors que la pureté est enfant
On dit que la sagesse est l’apanage de l’expérience
Que la connaissance vient des ans
Et pourtant
Que sais-je d’avant et après
Que sais-je
Le Temps
Relativité
Nativité en double vie
Sommes-nous fils et filles
En même temps que jumeaux
Que sais-je
De la folie
Du génie
De la ligne droite et des parallèles
Des algorithmes et de la géométrie
Du monde, des gens, des animaux, des espaces
Quand je lève les yeux je ne vois que la courbe de l’air
Posée tel un dôme
Sur les vallées, les montagnes
J’ai le goût de le renverser
Et voir les fils et les filles battre les bras
Voulant survivre
Et les oiseaux apprendre à labourer
Se cultiver de la parole et l’esprit
Puis, quelle diablerie en moi,
De redresser la courbe céleste
Oups ! Tout va en trou noir
Le père devra tout recommencer
Fracasser les astres
Et redistribuer
L’eau de la rivière à la roue
La glaise à… Abel
La côte aux os opalins à Annabelle
Le levant à l’ouest
La lune doublée
Pour mieux inspirer la sérénade
Ou hurler au désert des oubliés
Et fils et filles recommencer
À aimer, multiplier
Bâtir des foyers
Laisser les Messagers
Habiter les pigeonniers
Y cogiter leurre-voie de la pierre
Dans la fiente de leur imaginaire
Que sais-je
De ce ciel qui plane là-haut
De ces vivants en bas
De ces fils et filles
Du Souffle dans le vent
Du mur qui le fend
M’écartèle d’orient à occident
M’inhibe
D’Omniscient.
Éloix
Écho
19 novembre 2011
Musique : Je ne peux pardonner par Lijia Lu
Photo : Fenêtre givrée par Trekearth Org.
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Par paducharme le 18 Novembre 2011 à 10:49
Sais-tu-toi le ciel
La route de pervenche
L’arbre éclot…
La terre lasse
Là bas loin du soc
Et des sillons
Quand elle
S’élève au dessus des feuillus
Pour se perdre éphémère
Dans le ciel marin
Aux rives en échancrures de brume
Sais-tu-toi,
Le ciel
Quand La terre
D’Oiseaux, mordorée
Fils et filles de mille envolées
Viennent doucement se poser
Sur le labour
Fraîchement retourné
Avant de disparaître au milieu de la nuée
Dites-moi : toi
Le pas qui tremble
La dague au cœur enfoncée
Le mal jaloux
La danse des effrénés
Et la musique
Suaire des mondes
Ou vont s’endormir innocents
Ceux que l’âme veut oublier…
Sai- tu toi
La route que s’arrachent sur la terre
Les mal aimés
Le labeur des négligés
La geste des autres
Les indignes
Que l’opulence avérée
Contemple d’un noir regard
Soupesant sans le dire
Le prix de leur vie
Sais-tu-toi le ciel
La terre des anges
Le pays des fées
Ce moi de mai…
L’été …
Le cycle des saisons qui demeurent
Et la moisson…
Le pain de froment encore chaud
Et la sève
Comme un sang nouveau
Qui ranime la terre…
Sais- tu toi le ciel…
La route de pervenche
Pays des anges
Et des mille envolées
Le retour de l’amante
Et de la rosée…
Sais-tu toi le ciel…
Des indignes
Le pays des négligés
Nous que les dieux contemplent
Et qui construisons un ciel de mai…
Sais-tu toi le ciel...
Viendrez-vous avec nous
Là ou se termine le chemin…
Au Pays des anges
Là ou naissent les fées
Ils auront pour nous
Le miel de l’enfance
Et la tendresse des étoiles envers le nouveau né
Sais-tu toi
Si tu viendras
Avec nous
Là où le ciel nait avec la rosée
Ensemble nous y renaîtrons
Fils et fille de l’éternité
Sais-tu toi le ciel…
Yves Drolet
mercredi, 16 novembre 2011
Musique: Solitude par Viola Martin
Photos: Matin de janvier par Marie-Sophie
6 commentaires -
Par paducharme le 18 Novembre 2011 à 09:56
Firenze
Tout est dit,
Devient oubli.
Partir dans les sanglots,
Quitter en tournant le dos.
-°-
Ne pas séparer l'archet du violon
Rester; enchanter la symphonie
Faire taire les sanglots longs
Retenir entre nos doigts le bonheur, la vie
-°-
Ces jours, ces semaines,
Un avenir ?
Rêve et désir...
Aux autres, ceux de veine.
-°-
Dans vos yeux je trace un chemin
Où dansent les elfes, nos plaisirs
S'unissent nos chairs, nos devenirs
Toute une vie, nos demain.
-°-
Pauvres amoureux
Aux paradis heureux.
Couffin sans un jour
Ne sourira à l’amour.
-°-
Et cette enfant qui ne veut que naître
Elle vivrait, loin du semblant, du paraître
Elle deviendrait une belle enfant
Nous serions ses parents
-°-
Pourquoi ces pleurs
Me font-ils si peurs ?
Est-ce que l'on meurt
Quand on perd le bonheur ?
-°-
Courbés sous la pluie de nos yeux
De nos baisers allumons le feu
Flammes bleues en jaillissons
Repoussons la mort, à l'unisson.
-°-
Faut-il qu’il en soit ainsi ?
Je vous aime !
Je quitterai tout, mon pays.
Dites moi : "Je t'aime "
-°-
Et si ce bonheur devait mourir
Dans un " Je t'aime "
Je n'arrêterais de vous chérir
Je vous le jure "Je t'aime "
Éloix et Marine Garnier
(15/02/02)
5 commentaires -
Par paducharme le 17 Novembre 2011 à 10:29
Sais-tu-toi le ciel,
La route de pervenche
L’arbre éclot...
La terre lasse
Là bas loin du soc
Et des sillons
Quand elle s’élève au dessus des feuillus
Pour se perdre éphémère
Dans le ciel marin
Aux rives en échancrures de brume
Sais-tu-toi,
Le ciel
Quand La terre
D’Oiseaux, mordorée
Fils et filles de mille envolées
Viennent doucement se poser
Sur le labour
Fraîchement retourné
Avant de disparaître au milieu de la nuée
Dites-moi, toi
Le pas qui tremble
La dague au cœur enfoncée
Le mal jaloux
La danse des effrénés
Et la musique
Suaire des mondes
Où vont s’endormir innocents
Ceux que l’âme veut oublier...
Sais-tu toi
La route que s’arrachent sur la terre
Les mal aimés
Le labeur des négligés
La geste des autres
Les indignes
Que l’opulence avérée
Contemple d’un noir regard
Soupesant sans le dire
Le prix de leur vie
Sais-tu-toi le ciel
La terre des anges
Le pays des fées
Ce "moi" de mai…
L’été …
Le cycle des saisons qui demeurent
Et la moisson…
Le pain de froment encore chaud
Et la sève
Comme un sang nouveau
Qui ranime la terre...
Sais-tu toi le ciel...
La route de pervenche
Pays des anges
Et des mille envolées
Le retour de l’amante
Et de la rosée...
Sais-tu toi le ciel..
Des indignes
Le pays des négligés
Nous que les dieux contemplent
Et qui construisons un ciel de mai…
Sais-tu toi le ciel...
Viendrez-vous avec nous
Là où se termine le chemin…
Au Pays des anges
Là où naissent les fées
Ils auront pour nous
Le miel de l’enfance
et la tendresse des étoiles envers les nouveaux nés
Sais-tu toi
Si tu viendras
Avec nous
là où le ciel nait avec la rosée
Ensemble nous y renaîtrons fils et fille de l’éternité
Sais-tu toi le ciel...
Yves drolet
mercredi, 16 novembre 2011
http://poesiesamitie.freetzi.com/lespagesyvesdrolet.htm
Ciel de janvier par Marie Sophie (photo)
Musique: Solitude par Viola martin
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Par paducharme le 16 Novembre 2011 à 04:26
Quelques mots parfumés, rosés
Pour le livre de notre avenir.
Quelques lettres échevelées
Pour t'aimer à loisir...
-°-
Quelques larmes si tendres
Cachées, tel l'oiseau peureux
Quelques fleurs pour me comprendre
Séchées pour deux amoureux.
-°-
Quelques lignes de " toujours "
Couchées sur le ventre du papier
Quelques murmures trop courts
Etouffés sous ton oreiller.
-°-
Quelques désirs de bonheur
Evaporés dans le silence
Quelques notes volées pour cette heure
Passée à t'aimer dans ton absence…
Marine Garnier 17/01/2002
-°-
Quelques mots versés par la plume
aux coulis des longues amitiés.
Quelques mots mousseux de brumes
aux secrets des pensées voilées.
-°-
Quelques mots en fleurs tracés
au parfum des silences exhalés.
Quelques mots sinuant le parchemin
aux méandres du destin.
-°-
Quelques mots peints sur le vélin
aux pastels d'or et d'airain.
Quelques mots, source des souvenirs,
aux augures d'avenir.
-°-
Quelques uns de vos mots
au chant de votre écho:
" Quelques mots parfumés, rosés "
pour tremper l'âme, l'y diluer.
Éloix, 18/01/2002
Image: La lettre (toile).
Musique: 1000 mots de Noriko Matsueda
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