• Mon Âme, verset quantique, Yves Drolet

     

    Mon Âme, verset quantique, Yves Drolet

     

    Mon âme

     

    N’ a point de masques

     

    N’ a point de

     

    Rizières

     

    Point de forme

     

    Et l'être qui la soutient ici

     

    N’est d'aucun royaume...

     

     

     

    Il n’a pour visage

     

    Que des aspirations

     

    Les flots infinis des entendements

     

    La force de fleurir

     

    L’Empressement sans fin de se multiplier

     

    Et parfaire

     

    L’irréalité de ce monde

     

    Qui n’est que l’envers de son rêve

     

    La juste nécessité de son devenir

     

    Qui passe par le savoir de ce qu’il est

     

    Mouvance infinis d’êtres et des mondes

     

     

     

    Qui parfois au hasard

     

    Se retrouve au sein de mon miroir

     

    À  me regarder et à m’aimer

     

    Se réfléchissant comme un enfant

     

    Qui s’apprend dans la lumière de ses rencontres

     

    Moi du soir,

     

    Lui du matin,

     

    Moi du jour,

     

    Et lui de la nuit,

     

    Lui du soleil,

     

    Et moi de l’obscurité...

     

    Nous de chaque côté des miroirs

     

    Qui se prolongent en des kaléidoscopes

     

    Transcription inavouée de ses mirages

     

    circonvolution de ses méandres…

     

    Car comme nous

     

    Il ne sait encore sa totalité

     

    Lui  qui est et toujours devient

     

    Qui ne cesse de se découvrir

     

    Toujours  au milieu de l’être

     

    Comme un geyser ressuscitant à chaque seconde …

     

     

     

    Mon âme est sa Joconde

     

    et il ne cesse de l’admirer

     

    Venant au milieu des ombres

     

    Goutter l’ineffable de l’infini

     

    ne sachant encore que l’éternité

     

    Est de son être et que l’infini son complément

     

    Lui qui joue dans l’ombre

     

    Comme un jeune chaton

     

    Cherchant la lumière qui le suit

     

     

     

    Mon âme est sans visage

     

    Et pourtant il la dessine encore

     

    Dans les coulisses des teintes

     

    Qu’acquiesce sa croissance démesurée

     

    Et comme sa muse

     

    Comme son mannequin préféré

     

    Il fait de moi son jour et sa nuit

     

    Lui pour qui le temps jamais ne meurt

     

    et qui vit sans cesse au soleil de minuit…

     

     

     

    Mon âme est en voyage

     

    Et toujours elle le suit

     

    Lui qui n’a d’abordage

     

    Qu’un de ces matins de mes nuits…

     

     

     

    Et je ne suis et ne saurai qu’un de ses visages

     

    qui sans cesse il engendre au fil de sa vie

     

    Et comme une mésange je saurai

     

    je le sais

     

    Les chants de sa nuit.

     

     

     

    Mon âme

     

    N’a point de masques

     

    N’a point de

     

    Rizières

     

    Elle n’est que le reflet

     

    de ce que nous devenons elle et lui…

     

     

     

     

     

    Yves Drolet

     

    05/11/19

     

    Taizé: tui amoris ignem

     

     

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