• I can't lose you

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    C’est l’accalmie, avec la nuit la pluie s’est endormie et le ciel, bien que noir et sans éclat, invite tout de même à la rêverie tandis que l’air tiède et humide se fait une douillette enveloppante telle une armure aux assauts des vieux fantômes errant.

     

    La porte s’ouvre sur un jardin intérieur où pas un pouce n’est occupé d’un massif de fleurs aux effluves des moments heureux, passés, à venir.

     

    Avenir d’un été qui aura mis quand même sa barque à l’eau pour enfin, bientôt, venir au rivage des affamés de joies, de plaisirs, d’amour éternel ou passager, et les nourrir d’une énergie qui, accumulée au grenier de leurs coeurs, permettront d’affronter le prochain hiver.

     

    Ah chère nuit! Déjà que dans un ailleurs tu berçais mes rêves éveillés, tu ne saurais être ce soir plus amour, que toi en des hier.

     

    “How could I lose you...” Comment t’aurais-je perdue

    puisque tu fais partie entière de moi, que de ta naissance et la mienne, nos routes furent toujours jalonnées des mêmes Eden. Tu es ombre et moi le vivant bien que parfois je me demande si ce n’est pas l’inverse...

     

    Comment pourrais-je ne pas t’aimer depuis la première prière de nos mains.

    Un jour, je n’en souviens encore, il y avait une muraille qui me séparait de toi et le soleil n’arrivait plus à te projeter près de moi; c’est alors que, ta protection disparue, tout un désarroi m’envahi. Sans carapace, sans le parapluie de l’amour au dessus de mes pensées je me sentis foudroyé du vide, du néant, de l’inexistence...

     

    Je fis le tour des Eden parcourus, je fis marche vers d’autres, rien... J’ai voulu oublier, effacer, impossible irréalité... Sans cesse mes yeux cherchaient les tiens au détour de chaque buisson et la muraille semblait s’allonger avec mes pas continuant de te cacher à ma vue et me priver d’une trop grande partie de moi.

     

    How could I Lose you...” Comment t’aurais-je perdue puisque tu es en moi et que le soleil qui fait de moi ton compagnon brille encore et toujours aux aubes de mon âme.

     

    Je compris que la pluie est trompeuse et laisse devant et derrière une brume qu’il suffit de chasser d’un grand souffle de vie: je t’aime et rien ne peut t’éloigner de moi.

    J’ai eu si peur tu sais, si peur que je t’ai lié à jamais mon coeur.

     

    “I can’t lose you...” Je ne peux te perdre

    car le destin nous a fait UN et que l’ombre et le vivant ne sont qu’une projection de la vue et l’amour une vision du coeur.

    Paul-André

    Mai 2011, une nuit d’après pluie...

    Photos: Jardin de Bernadette Regnier

    Musique: Cant’ lose you (Meteor Garden)

     

     

     

     

     

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