• Fuego, Haïkus, Marine D.

     

     

     

     

    1 mars 2013

    J'invoque le ciel

    Du bord de ma colline

    Et je m'envole

     

      2/3

    L'oiseau veille

    Comme moi il observe

    L'horizon

     

     

     

      3/3

    Modulations vibrations

    Le blues toujours

    Expression

     

      4/3

     

    Fuego y noche

    Tendrement enlacés

    Tango fièvreux

    Musique sensuelle

    Corps à corps

     

      5/3

     

    Sans aliment

    Le feu se meurt

    L'amour s'effiloche

     

      6/3

     

    Et si le ciel

    Bleu dans le rose

    Jouait du blues

     

      7/3

     

    Quand je pense

    Au soleil à venir

    Chaud dedans

     

      8/3

     

    Dans le placard

    Une souris grise

    A tout rogné

     

      9/3

     

    Vivre le rayon

    D'un soleil rare

    C'est si bon

                  Marine DUSSARRAT

    Copyright

     

     

    Musique: Fuego de Noche, Nieve de dia.

    Image: Fuego en la noce, blogs.laverdas.es

     

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  • Thèmes, Yves Drolet

     

    Thème d'amour 

     

    C'était la vie

    que mon rêve a rêvé.

      

    Elle,

    à pas lent,

    dessinant dans la volute d'un songe

    un autre rêve à ancrer

    et moi qui sans me souvenir,

    cherchant dans tous mes ailleurs,

    je lui criais mon amour...

      

    Elle,

    d'un souvenir,

    d'un songe,

    qu'un songe a rêvé pour moi...

    Et quand enfin,

    venu de tous les lointains de moi-même

    j'ai pu lui tendre la main,

    toutes les dimensions,

    si infinis étaient elle,

    doucement,

    comme les chansons que ma mère me chantait, 

    ont fondu en moi-même

    et je vous ai vu:

    toi fille du rêve,

    que le rêve

    a rêvé pour moi...

      

      

      

    yves

    29/03/2013

     

     

     

    Il est venu



    Il est venu,

    Il a vu,

    Il a fini par vaincre

    Et il a sacré son camp l'affreux....

     

    Moé j'te dis....

    Si nous n'avions tout ce cœur,

    Ni cette foi,

    Si nous n'avions

    Que ce que l'on prétend que nous sommes,

    Comment, dis-moi,

    Aurions-nous pu  reconnaitre qu'il était divin

    Comment n'y avons-nous pas pensé.

    Car pour reconnaitre que quelqu'un était en soi divin

    Il a bien fallu reconnaitre ce divin chez moi.

     

    Et de là

    Ne vous surprenez pas que je marche sur les eaux...

     

    Mais pensez-y un peu...

     

    Vous allez là le dire:

    Il est dieu,

    Il est dieu,

    Il est dieu...

     

    Mais vous ne vous rendez jamais compte de votre miracle d'exister.

    Allez, guérissez vos frères malades,

    Ayez pour eux cette divine pensée qui les rendra heureux...

    Pansez leurs plaies qui depuis si longtemps les habitent.

     

    Car le divin,

    Ne vous en rendez-vous pas compte,

    Ne s'étale qu'au milieu de la vie,

    Dans ce qu'elle a de plus chaud et de plus intime.

     

    Alors,

    Dans l'affreux silence de votre amertume,

    Dans la caverne oubliée,

    Au fond de vous-même,

    Là où vous nourrissez l'angoisse et la peur,

    Où vous n'osez respirer

    Tellement est lourd le poids de votre inutile présence,

    Faites silence

    Et soyez convaincus qu'il est là dans la lézarde du vivant,

    Indicible et inexprimable,

    Silencieux et omnipuissant,

    Gérant dans les combes envers et malgré vous

    La trame la plus infime de votre être,

    Jusqu’à la moindre trace sur vos ongles,

    Au décoloré de vos cheveux,

    Jusqu’à cette ride au coin de l'œil,

    Jusque dans le regard qui dans la mer des insignifiants partages,

    Renoue sans même que vous le sachiez,

    À cet autre,

    Qui n'attendait que votre main pour vous aimer.

     

    La divine flamme

    Qui vous titille les orteils

    Au matin froid

    Et qui vous glisse ces mots:

    "Si ce matin tu ne te réveilles,

    Jamais je ne ressusciterai

    Et jamais pâques ne sera;

    Et jamais ne sera cette couleur dans le ciel

    Qui fera que lorsque tu la contempleras

    Tu sauras

    Qu’il est là et qu'il veille,

    Le divin qui nous hante,

    Qui nous habite,

    Qui nous fait.”

      

    Il est venu parmi nous

    Le verbe.

    Il s'est fait moi,

    Il s'est fait toi,

    Il s'est fait nous.

     

    Et c'est parce qu'enfin

    ce matin...

    Je le reconnais,

    Nous Nous reconnaissons,

    Et d'un unique regard,

    Tous ensemble, 

    Nous le savons jusqu'au cœur de nous,

    Qu’il peut ainsi,

    En cette pâques majestueuse,

    En cette aurore indicible,

    Se lever comme le soleil,

    Infiniment généreux,

    Et dans un immense sourire

    Comme en cet instant merveilleux

    où je vous l’écris.

     

    Enfin disparaître,

    S’en retourner,

    Vous laissant à vous

    En cet instant magnanime.

    Le soin de la divinité...



    Veillez sur elle,

    Elle nous a toujours habités.

     

    J’te dis moé:

     

    Il est venu,

    Il a vu,

    Il a laissé sa trace,

    Ensemencé le monde de sa toute puissance.

    Nous faire naître

    À cette autre substance,

    Nous y bercer.



    Et à présent ce matin,

    Alors

    Qu’en lui,

    À lui nous nous réveillons,

    Comme un soleil

    il s'élève,

    Déployant ses ailes,

    Nous laissant en héritage

    Cette divinité avec laquelle nous nous réveillons

    et  le chemin pour le suivre...



    Joyeuse pâques

    Paul,

    Eloix et tous les autres,

    De toi et de tous,

    Vous.



    Nous les enfants naturels du divin...

    En route

    depuis ce matin

    Vers l'infini...

     

     

    Yves

    31 mars 2013

     

     

     

    La borne...

     

     

    Un jour quand je serai grand
    je ferai inscrire sur la borne
    qui marque notre passage:

    "Ci-git celui qui n'a pas fini de vivre;
    jamais il n'a pu déployer sa splendeur.
     Il est venu vêtu de ses haillons de ferme
    et repartit comme le roi qu'il était...

     Il est passé sans rien dire;
    il vous a juste aimé
    et sans que vous ne sachiez pourquoi,
    pendant une saison de votre cœur,
    vous avez goûté la chaleur du sien.

     Il est mon soleil et je suis venu avec lui...


     À présent qu'il est rappelé en sa demeure,
    je m'en retourne;
    car tout du long il est mon ombre
    et avec lui je suis rappelé en la demeure...

     C'est pâques,
    ne le dite a personne;
    je trace en silence
    ces derniers mots et je m'enfuis...


    NOUS SOMMES,
    NOUS N'AVONS TOUJOURS ÉTÉ QU'UN SEUL.


    YVES
    31_ 03_2013

     

     

    Tant de givre emprisonné,

    tant de tendresse envolée,

    l’amour est un papillon

    que mon cœur peine à explorer...  

     

    yves

     

     

     

    MP3: Back to love.

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