• Vents de novembre

    Vents de novembre

     

    Vents de novembre

     

     

    Je voudrais te dire que l’été est encore là

    Mais je ne le peux pas.

    Il n’y est que pour moi

    Qui pense encore à toi.

    Et même si novembre est le mois

    Moi, je ne suis qu’en juillet

    Avec encore à la main ce bouquet,

    Ces premières roses tu sais

    Que, coeur fébrile, je t’offrais.

    Quels beaux diamants dans tes yeux je vois;

    Quel grand amour ils scintillent pour moi.

    À travers les vents du temps je t’entends;

    Ta voix me murmure tout aussi tendrement:

    Nous serons deux éternellement.

    Et dans la lumière de ton soleil présent,

    Seul je ne me sens.

     

    - - -

     

    Il ne veut pas partir

    Vers ces mois de glacis et d’oubli;

    Il ne veut pas partir

    Cet été qui s’alanguit

    Sous les arbres démunis.

    Il ne veut pas partir.

    La bise est tiède et à rire.

    Il ne veut pas partir;

    Tant encore lui reste à vivre.

     

    - - -

     

    Ma main caresse tes cheveux

    Et mon baiser tarit la source à tes yeux.

    Regarde le ciel est toujours bleu

    Et mon amour pour toi tout aussi radieux.

    Je sais pourquoi tu pleures;

    Sois sans craintes et peurs.

    Là... Endors-toi dans mes bras,

    Je veille sur toi.

    Sens, le vent se fait douillet;

    Quand tu t’éveilleras ce sera juillet

    Et moi je te tendrai un bouquet:

    Les roses de l’amour,

    Celui qui me baume toujours.

     

    - - -

     

    Bel été tu peux partir

    Avant que l’hiver ne te fige

    De ses vents glaciaux qui font frémir.

    Va, tu peux partir.

    Jusqu’au moment de ton dégivre

    En moi tu pourras vivre.

    Je te ferai un autre berceau,

    Tisserai ton paillis nouveau.

    Quand tu ouvriras les yeux

    Sur un prochain juillet,

    Je serai ton Mage majestueux

    Et te tendrai un bouquet...

     

    - - -

    Vents soufflez tant qu’ouragans,

    Vous n’éloignez que la poussière du temps.

    Juillet m’est plus que mille ans,

    Avec mon bouquet j’attends.

    Le soleil est en moi, rayonnant.

    Vents, vous êtes impuissants.

     

     

    Jeudi de novembre,

     

    Éloix

     

    Vents de novembre (Texte, musique, image) :

     http://eloix.freetzi.com/vent%20de%20novembre.htm

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  • Commentaires

    1
    renée jeanne mignar
    Jeudi 10 Novembre 2011 à 10:47

    Bonjour cher Paul-André,

    Ils sont bien séduisants, tes vents de novembre....

    Mais surtiout, j'ai retenu le feu qui te brûle constamment, et le soleil qui emplit ton coeur contre vents et marées..

    Merci pour ce momentr d'intimité et de poésie.

    Bien à toi,

    Renée Jeanne

    2
    Jeudi 10 Novembre 2011 à 11:22

    Encore merci !

    Paul-André

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