• Il y a dans le silence Yves Drolet

     

     

     

     

    Il y a dans le silence   

    De ces endroits   

    Où l’être est simplement le prochain pas.  

    Des lieux d’éternité où ne traîne aucun temps   

    Où l’histoire n’a pas de prise  

       

    Un endroit   

    Où je suis   

    Est ce que nous sommes  

    Dans la rencontre   

    Qui jamais ne s’épuise  

    L’écho de l’être qui de loin en loin  

    Sans cesse répond   

    A ce je suis   

    Qui toujours appelle   

    Et dans lequel je me fonds  

    Là où ce que j’adore  

    Vient du fond de soi.  

    Comme une lointaine lumière   

    Qui y habitait déjà  

    là entre les mondes   

    où les mois de moi   

    Jouent à être   

    Avant que naisse l’Univers,   

    Que le jour se lève   

    et que je sois.  

       

    Il dans le silence   

    est   

    Sans aucune instance  

    Ce lieu dit   

    Où être  

    N’est   

    Que l’unique possibilité  

    Le seul achèvement  

    Qui peut naître   

    Sans tout effacer   

    Sans que ne déferle le tsunami du monde   

    et que s’épuise le silence   

    En mille miettes d’univers   

    De miroirs brisés   

    Qui ne sont pas encore de la musique   

    Juste du bruit  

    dont la conscience fait un monde   

    mais dont le silence fuit..  

       

    il dans le silence   

    est   

    la fleur de ma vie  

    la rosée sur mon âme   

    et ces hier et ces demains qui ne sont plus   

    évanouie dans la présence   

    qui s’émancipe sans lumière   

    au creux de la nuit  

       

    je suis est au cœur du silence   

    et ce que je suis n’est que lui  

    la source de la rencontre   

    Qui jamais ne s’épuise  

    L’écho de l’être qui de loin en loin  

    Sans cesse répond   

    A celui   

    Qui toujours appelle   

    Et dans lequel je me fonds  

       

    Yves Drolet   

    220520  

    J’ai laissé coulé hier dans la plume un souffle . ..

     

     

    mp3: Dieu de silence

       

      

     

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  • Fleurs de pluie

     

    Près du solage de la maison une tulipe a pris vie; c’est ce matin que je l’ai vue sous un ciel de pluie.

    Que fais-tu là mon amie sans compagnie? Tu ne devrais pas être avec tes soeurs dans la bonne terre du bandeau et attendre comme elles pour naître qu’il soit jour de soleil blond en lieu d’un azur gris?

    Et puis tu es si près du solage que ta trompette ne saura se faire pompette.

    Excusez-moi monsieur si j’ai fait ici mon lit car je me devais à tout prix de prendre vie, sous votre corniche de me procurer abri et du chauffage de la pierre tirer parti.

    Mais encore mon amie: pourquoi ainsi te précipiter dans la vie alors même que les éléments en sont ennemis?

    Parce que monsieur c’est le mois de Marie !

    Sans moi elle pleurera d'ennui

    Fleurs de pluie

     

     

    Marguerite tu es ici ou dans ma nuit?

    C’est que ta vue me donne jalousie: elle m’aime ou bien mon amie?

    Monsieur, monsieur! Je vous en prie ne me dépouiller pas de la vie comme le font trop de vos autrui pour une simple lubie 

    Que répondrait-elle si j'effeuillais vos habits

     

    Fleurs de pluie

     

    Pardon Marie!

    Le lilas n’a pas fleuri

    Le jour est trop gris

    Le ciel trop pluie

    Je peux t’offrir mon coeur

    Une bougie pour mon ardeur

    Un chant mystique

    Une prière lyrique

    Je sais...

    Le lilas, cela ne se remplace pas...

    Prends tout tiens!

    Je te l’apporterai au mois julien.

     

    Fleurs de pluie

     

    Ma chère Rose

    Tu fais un beau voyage

    Sur tes plages de sable blond, nimbée de ses rayons

    n’as-tu parfois vision de la maison et le désir d’un seul soupir aux souvenirs

    Sans façon, trouve un crayon

    qui raturera le silence de l'abandon

     

    Fleurs de pluie

     

    Coucou

    Je suis ici.

    Je suis épris

    L’es-tu aussi?

    Pur et blanc

    Un canevas à mettre au vent

     

     

    pad

    05/20

     

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  • Danse, Yves Drolet

     

     

     

    Une fois encore  

    Dansent avec plaisirs   

    Les flammes éternelles   

    De l’amour   

    Et de nos obscurités  

    L’étincelle qui jamais ne s’épuise  

    Et qui perdure au cœur de nous   

    Pour la suite des éternités  

       

    Encore une fois dansent  

    En lui   

    L’être et le révélé 

    Confirmant en ce seul instant  

    Une fois encore sa double réalité   

    de lumière et d’obscurité 

       

    Et comme cette musique de l’être   

    Jamais ne s’épuise  

    Lui l’enfant des éternités   

    S’est endormi  

    Insouciant  

    Dans mes bras   

    M’abandonnant   

    Et le jour et la nuit   

    Et l’ombre et le devenir  

       

    Me laissant une seconde   

    Moi la créature   

    Devenir l’être et lui l’enfant  

    Dansant avec lui  

    La valse effréné   

    De ce qui est   

    Devient   

    Et s’accomplit   

    Appelant l’autre à naitre à son tour  

    Être et s’achever   

    Lui qui dans le firmament danse   

    Tous les sabbats de la vie du rêve et de l’éternité  

       

    Encore une fois dans l’obscurité   

    La toute première lueur   

    L’étincelle de divinité   

    Qui ne sera divine   

    Que je lai touché   

    Lui   

    Le père  

    L’amant   

    Le ciel   

    La terre   

    La toute éternité…..  

       

    Encore une fois danse   

    Le ciel de toutes nos témérités   

    Encore une fois   

    Danse toi le ciel nos amours tant de fois mérités   

       

    Danse  

    Danse   

    Et le ciel   

    Et l’éternité    

    Vous ma dame   

    Et moi  de l’immérité…  

       

    Danse  

    Danse   

    Danse le ciel et l’éternité   

    Vous êtes la belle   

    Oh !  Comme je vous ai aimé……..  

       

       

       

    Yves Drolet  

       

    12/05/20  

     

     

    mp3: Nightsky

     

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  • Alangui

     

     

     

     

    Les matins s’allongent

     

    Le sommeil s’étire

     

    Les jours s’allongent

     

    La nature respire

     

    La ville semble dépérir

     

    L’outarde va miner son or

     

    Au Nord du Nord

     

    Les rivières se gonflent

     

    Des affluents du printemps

     

    Courant vers l’océan

     

    Rugissant comme des enfants

     

    L’arbre bourgeonne son été

     

    Les oiseaux vont chanter

     

    En bâtissant l’abri du nid

     

    Pour leurs enfants encore absents

     

    L’hiver se meurt

     

    L’humain regarde les heures

     

    Enviant la fleur

     

    Qui au soleil se réchauffe

     

    Alors que lui ne bronze plus guère

     

    Qu’à travers le verre

     

     

     

    Verre dépoli

     

    Vert de gris

     

    Terre dégarnie

     

    Le globe reprend vie

     

    Les jours sont alanguis

     

    Les marcheurs esseulés

     

    Les passants parsemés

     

    La flore s’épanouit

     

    La ville se meurtrit

     

    Des absences, des bruits

     

     

     

    Quand la pluie s’égoutte

     

    À la lune de minuit

     

    L’humain s’enfuit

     

    Sous les draps de son lit

     

     

     

    Demain viendra

     

    L’arc-en-ciel se lèvera

     

    La lumière éclatera

     

    Sur l’esplanade, la véranda

     

    Le papillon s’envolera

     

    L’été reviendra

     

    L’abeille œuvrera

     

    Le miel à flot coulera

     

    L’humain s’enhardira

     

     

     

    Plus rien n’alanguira

     

    Ça ira

     

     

     

     

     

    Pad

     

    2020-04-12

     

     

     

    Neige du Printemps mp3

     

     

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  • Any other world, say goodbye... Mika Bomber

     

    Any Other World

    In any other world you could tell the difference
    And let it all unfurl into broken remnants
    Smile like you mean it and let yourself let go

    'Cause it's all in the hands of a bitter, bitter man
    Say goodbye to the world you thought you lived in
    Take a bow, play the part of a lonely, lonely heart
    Say goodbye to the world you thought you lived in
    To the world you thought you lived in

    I tried to live alone but lonely is so lonely, alone
    So human as I am, I had to give up my defenses
    So I smiled and tried to mean it to let myself let go

    'Cause it's all in the hands of a bitter, bitter man
    Say goodbye to the world you thought you lived in
    Take a bow, play the part of a lonely, lonely heart
    Say goodbye to the world you thought you lived in
    To the world you thought you lived in

    'Cause it's all in the hands of a bitter, bitter man
    Say goodbye to the world you thought you lived in
    Take a bow, play the part of a lonely, lonely heart
    Say goodbye to the world you thought you lived in
    To the world you thought you lived in

    Say goodbye to the world you thought you lived in
    Say goodbye to the world you thought you lived in
    Say goodbye

    In any other world you could tell the difference

    Auteurs-compositeurs : Michael Holbrook Penniman
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