• Mélo-poésie

    Mélo-poésie

     

    Je ne connais pas ton visage

    Ni même ton âge
    Est-ce bien sage De voir sans image
    Ce que je sais de toi
    Ne fait pas même illusion Un esprit ou une aura
    Seul est ton nom Entre les murs de ma solitude
    Entre les pages de mon étude
    Tu fais alcôve
    À mes fugues, mes pauses 


     
    Que chantes-tu de ta douce voix
    À cette oreille qui ne dort pas Vocalises magiques, libératrices
    Lyre romantique, incantatrice.
    Je me sens faillir Sous l’accent du désir
    Écrire des mots sur blanches pages Tracer l’anneau qui cernera ton visage.
    Entre les murs de ma solitude Entre les pages de mon étude
    J'écris tes jours, tes soirs
    C'est notre petite histoire Je bois tes mots, consigne tes propos
    En vis les soubresauts Voilà que j'en perds le fil
    Que mon cœur est trop fébrile
     
    Quelques mots versés par la plume
    Aux coulis des longues amitiés Quelques mots mousseux de brumes
    Aux secrets des pensées voilées Quelques mots en fleurs tracés
    Au bouquet des silences exhalés
    Quelques mots sinuant le parchemin
    Aux méandres des chemins
    Quelques mots étalés sur le vélin Aux pastels d'or et d'airain
    Quelques mots, larmes des souvenirs Aux eaux-sources des avenirs
    Quelques-uns de vos mots Pour que larmes soient flots
    Quelques mots parfumés Pour tremper l'âme, l'y diluer
     
    J'ennuis tes aurores, ta voix dans le blizzard,
    ton âme, ton corps. J'y lovais ma lassitude,
    sur tes glaciers posait ma solitude, ton souffle me giflant à mourir.
    J'ennuis, je soupire
    ces nuits, ces aubes où fusion furent nos jours.
    C'était presque l'amour. Tu es restée là-bas mon amie
    et moi revenu ici. Ma bure est solitaire,
    ma quête un désert,
    j'ai perdu notre éternité.
     
    Un ange noir est passé dans ses griffes m'a saisi
    et de toi je fus éloigné.
    Pas même un adieu
    à tes yeux bleus
    sous ta glace ensevelis. On m'a ravi à toi,
    je tremble, j'ai fièvre, sans ton givre sur moi.
    Un Elfe est pitié, transmue mes larmes versées
    en neige éternelle. Je suis ton linceul,
    ton berceau chez les Immortels,
    tu n'es plus seule.
     
     
    Les vieux papiers
    2020-01-25
    pad 
     
     
     
     Selawat mp3
     
     
     

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