• Marche des lilas, fenêtre du temps

    Marche des lilas, fenêtre du temps

     

    Il y a des fleurs

    plus blanches que l'amour du coeur

    Ce sont celles des âmes soeurs

    qui épanchent le bonheur

    dans l'air que respire

    l'être de leurs désirs

    Il y a des fleurs

    chaleur dans la moiteur

    qui font scintiller les destins

    qui ne seraient qu'un crachin

    sous un ciel de vie

    sans feuille de Guy

     

    Tu n'es jamais venu ici

    avec moi

    Dommage... ce lieu béni

    tu ne connaissais pas

    Dans ma main je tiens

    une part de toi

    tous tes souvenirs qui sont miens

    Ce temple de mai

    en sera le nouveau gardien

    sous la pierre de Marie

    sous le dôme des lilas

    où peut-être en un printemps les retrouvera

    un autre enfant de la foi et la joie

     

    Tel dans les hiers

    Je suis allé près de la rivière

    où se répand encore le parfum des printemps

    où s'y cache toujours mon coeur d'enfant

    Oh c'était un temps

    parfois plein de solitude béate

    devant le cours de l'eau paisible s'écoulant

    et les oiseaux bronzant au soleil

    Oh c'était le vent

    qui avec sollicitude

    me chantait les paroles divines

    qui tiennent loin des humeurs chagrines

    m'enveloppant de ses parfums floraux

    comme deux mains m'enlaçant

    me réchauffant

    de l'amour du Temps

    De la tendresse des Âges

    accumulée des siècles et des siècles durant

    pour tous et moi seul

    Vivants

     

    Je suis allé à la rivière

    pour toi aussi

    Marie

    Pour contempler la pierre

    autrefois l'assise

    de ton abri

    au dôme des feuillages

    des lilas sauvages

    J'y suis allé tout comme hier

    pour t'y confier en prière

    mes joies de l'univers

    ma foi de ta protection

    ma chance d'amour

    que tu as comblé de jour en jour

    toujours

     

    Et encore ton toit est de lilas

    et encore le parfum de ton encens

    est dans l'air ambiant

    Non je n'ai pas oublié

    malgré toutes ces années

    mes yeux dans tes yeux

    Et malgré l'absence

    ils me transpercent

    de l'abondance

    de ta tendresse

    pour moi et tous

    Tout est calme et Vie

    Merci Marie

     

    Oh non je ne sais pas

    si à nouveau mes pas

    me ramèneront au son de vos voix

    Ce que je sais toutefois

    c'est que mon coeur bat

    l'amour en moi

    qui n'a pu être

    que par vos Êtres

     

    Ce que je ne vous dis pas

    toutefois

    c'est combien pleurer

    fait le bonheur d'aimer

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Bernadette R
    Vendredi 12 Juillet 2019 à 11:17

    Le Lilas est comme le printemps a la table des anges, il ne dure que un moment dans ses senteurs et a chaque année il se renouvelle pour notre plus grand bonheur.....Ta poésie me laisse rêver (une nouvelle fois) 

    2
    Vendredi 12 Juillet 2019 à 11:55

    Merci de tes commentaires Bernadette.

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