• Frissons De Bonheur, Marine DUSSARRAT.

    Frissons De Bonheur, Marine DUSSARRAT.

     

     

    Laisser glisser les mots enrubannés de brume

    Du fin fond de l'hiver et si loin du printemps

    S'écouler en frissons les notes une à une

    S'enrouler tendrement les comptines d'antan

    Qui parlaient du bonheur

     

     

    Regarder chaque rime aux couleurs pimentées

    Fermer les yeux tandis que le piano roucoule

    Petits refrains venez chaque jour visiter

    Nos jardins défleuris tandis que je déroule

    Le journal de mon coeur

     

     

    Je suis tellement bien dans cette grosse bulle

    Entre deux blancs nuages sous un ciel de légende

    Qui nous emporte loin comme des funambules

    Les paupières scellées soudain je me demande

    À quoi sert d'avoir peur?

     

     

     

    Copyright

    Marine DUSSARRAT

     

    http://emprises-de-brises.over-blog.com/categorie-11718224.html

      

    Musique: Yan Tiersen-Comptines d'un autre été

     

    « 2ème partie, les 3èmes.D'un autre été... »
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  • Commentaires

    1
    Jeudi 14 Juin 2012 à 11:58

    joliment dit, ce sont tout à fait les sentiments ressentis quand je suis au jardin... quand il ne pleut pas !... je n'ai peur que d'une chose c'est que la pluie nous empêche de profiter du jardin !

    2
    Jeudi 14 Juin 2012 à 20:03

    Merci Paul-André, je suis touchée de voir que tu l'as publié...

    C'est bon de nous bercer de comptines quel que soit le temps , sous les rosiers ou au coin de la cheminée...
    Bisous et bonne soirée 

    3
    Jeudi 14 Juin 2012 à 20:07

    Je reviens pour ajouter que la musique est merveilleuse et qu'elle va très bien à ce texte, merci encore !

    4
    Vendredi 15 Juin 2012 à 06:49

    J'en dirai autant que Annie, tu as sû piqué les sentiments qui nous habitent et aviver la pensée qui voyage dans un été qui doute d'elle même et de ce printemps incertain. Mon jardin est en pots sur le balcon et ma chandelle d'autrefois est le feu de l'évasion, des comptines à soi-même et du rêve.

    J'aime tout ce poème en ses dits et non dits et sa chute chasse le doute des jours gris.

    Merci Marine, je n'aurais pû l'ignorer.

     

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