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Frissons De Bonheur, Marine DUSSARRAT.
Laisser glisser les mots enrubannés de brume
Du fin fond de l'hiver et si loin du printemps
S'écouler en frissons les notes une à une
S'enrouler tendrement les comptines d'antan
Qui parlaient du bonheur
Regarder chaque rime aux couleurs pimentées
Fermer les yeux tandis que le piano roucoule
Petits refrains venez chaque jour visiter
Nos jardins défleuris tandis que je déroule
Le journal de mon coeur
Je suis tellement bien dans cette grosse bulle
Entre deux blancs nuages sous un ciel de légende
Qui nous emporte loin comme des funambules
Les paupières scellées soudain je me demande
À quoi sert d'avoir peur?
Copyright
Marine DUSSARRAT
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Musique: Yan Tiersen-Comptines d'un autre été
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Commentaires
Merci Paul-André, je suis touchée de voir que tu l'as publié...
C'est bon de nous bercer de comptines quel que soit le temps , sous les rosiers ou au coin de la cheminée...
Bisous et bonne soiréeJe reviens pour ajouter que la musique est merveilleuse et qu'elle va très bien à ce texte, merci encore !
J'en dirai autant que Annie, tu as sû piqué les sentiments qui nous habitent et aviver la pensée qui voyage dans un été qui doute d'elle même et de ce printemps incertain. Mon jardin est en pots sur le balcon et ma chandelle d'autrefois est le feu de l'évasion, des comptines à soi-même et du rêve.
J'aime tout ce poème en ses dits et non dits et sa chute chasse le doute des jours gris.
Merci Marine, je n'aurais pû l'ignorer.
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joliment dit, ce sont tout à fait les sentiments ressentis quand je suis au jardin... quand il ne pleut pas !... je n'ai peur que d'une chose c'est que la pluie nous empêche de profiter du jardin !