• Alors qu'à mon réveil, Yves Drolet

    Alors qu'à mon réveil, Yves Drolet

     

    Alors qu’à mon réveil

     

     

    Je les ai vus se lever

    Fleurs des champs et poètes dans la brume

    Nuage mordoré

    Et flanelles écarlates

    Se balancer au rythme des soleils enivrants…

    Ils sont revêtus de leur armure de croyance

    Et lentement sans demander leur reste

    Ils ont franchi les portes

    Et entrer dans le temps...

     

    Innommables et indiscernables

    Aujourd’hui alors que l’azur

    Se mêle aux lancinantes mélopées du jour

    Je les regarde

    Frères de l’infini

    Se perdre dans la nué des anonymes

     

    Ensemble nous avons traversé des océans

    Pour se perdre ici au lever du jour

    Personne ne se douterait

    Mais alors que l’aube tranchait sur l’obscurité

    C’est de leur lumière que venait le jour….

     

    Te souviendras-tu de moi ?

    Moi qui comme le ténébreux se fond dans l’ombre

    N’amenant que pour tout souvenir

    Qu’une étincelle

    Un peu du feu

    De l’autre côté des combes…

     

    Moi je me souviens

    Là bas il n’y a que le présent

    Qui se remémore à lui-même ses derniers désirs

    Sa foi

    Son devenu sans fin qui perdure…

     

    Vous souvenez-vous ?

     

    Un matin nous nous sommes levés

    Contemplant le soleil immense de ces infinis

    Qui demeurent

    Nous nous sommes souris

    Assurés de notre retour

    Et lentement nous nous sommes laissés glisser dans l’ombre

     

    Souvenirs

    Souvenirs

     

    J’ai encore en mon cœur là sur le seuil

    Ce grand silence

    Ce sourire

    L’amour et cet espoir

     

    Et quand nous reviendrons

    Silencieux et se demandant encore

    Je sais que nous serons heureux de nous revoir…

    De se retrouver au milieu du souvenir…

     

     

     

    Yves Drolet

    dimanche 22 juillet 2012

     

    J'ai un peu déserté la poésie, mais qu'il est bon de lire au réveil...

     

     

    Je les ai vus se lever

    Fleurs des champs et poètes dans la brume

    Nuage mordoré

    Et flanelles écarlates

    Se balancer au rythme des soleils enivrants…

     


    Frères et soeurs du monde

    Fragiles et légers

    À peine dessinés

     

    Vous dansez dans l'invisible faisceau

    De nos regards

    Et nous danserons aussi

    Dans d'autres espoirs

    Au soir venu des révérences

     


    Belle journée à tous...

     

    Yves Drolet

    30 juillet 2012

     

    Musique: In the morning, A.Jaeger

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