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Par paducharme le 13 Novembre 2019 à 11:09
Fleuve aux claires eaux bleues,
Ton eau est de Lumière
Va aux dieux
Le chant de ma prière :
C’est tout ce que la guerre
Laisse aux âmes : la misère
J'ai perdu mon amant
---
Par vous mes Seigneurs
Le sang coule du cœur.
Vos querelles de Champs
Ne sont qu’Or alléchant.
Montrer leur mes Dieux
Les Royaumes des Cieux.
Paix à tous vos vœux,
Fleuve qui porte ma barque
Ne me fait pas embâcle.
Portes-moi au désert
Où s’enlisera cette guerre.
Noie les armes des Rois
Mon amour rends-moi.
Ou alors notre cimetière…
---
Fleuve aux claires eaux bleues,
Ton eaux est Lumière
S’élève vers les dieux
Le chant de ma prière :
J’ai perdu mon père,
Ne reste de La guerre
Qu’aux âmes : la misère.
Toi Grand Fleuve Sacré,
Toi le Nourricier,
Nourrit ton peuple d'amitié
Enseigne lui l'amour
Celui qu'on m'a volé
Soit le Dieu de la Paix
…….
Fleuve aux claires eaux bleues,
Ton eau est de Lumière
Va aux dieux
Le chant de ma prière :
C’est tout ce que la guerre
Laisse aux âmes : la misère
J'ai perdu mon amant
---
Par vous mes Seigneurs
Le sang coule du cœur.
Vos querelles de Champs
Ne sont qu’Or alléchant.
Montrer leur mes Dieux
Les Royaumes des Cieux.
Paix à tous vos vœux,
Fleuve qui porte ma barque
Ne me fait pas embâcle.
Portes-moi au désert
Où s’enlisera cette guerre.
Noie les armes des Rois
Mon amour rends-moi.
Ou alors notre cimetière…
Éloix
*Ai est amour en chinois.
** Inspirée des guerres des Trois Royaumes
mp3: Classic Chinese music.
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Par paducharme le 7 Novembre 2019 à 01:19
Mon âme
N’ a point de masques
N’ a point de
Rizières
Point de forme
Et l'être qui la soutient ici
N’est d'aucun royaume...
Il n’a pour visage
Que des aspirations
Les flots infinis des entendements
La force de fleurir
L’Empressement sans fin de se multiplier
Et parfaire
L’irréalité de ce monde
Qui n’est que l’envers de son rêve
La juste nécessité de son devenir
Qui passe par le savoir de ce qu’il est
Mouvance infinis d’êtres et des mondes
Qui parfois au hasard
Se retrouve au sein de mon miroir
À me regarder et à m’aimer
Se réfléchissant comme un enfant
Qui s’apprend dans la lumière de ses rencontres
Moi du soir,
Lui du matin,
Moi du jour,
Et lui de la nuit,
Lui du soleil,
Et moi de l’obscurité...
Nous de chaque côté des miroirs
Qui se prolongent en des kaléidoscopes
Transcription inavouée de ses mirages
circonvolution de ses méandres…
Car comme nous
Il ne sait encore sa totalité
Lui qui est et toujours devient
Qui ne cesse de se découvrir
Toujours au milieu de l’être
Comme un geyser ressuscitant à chaque seconde …
Mon âme est sa Joconde
et il ne cesse de l’admirer
Venant au milieu des ombres
Goutter l’ineffable de l’infini
ne sachant encore que l’éternité
Est de son être et que l’infini son complément
Lui qui joue dans l’ombre
Comme un jeune chaton
Cherchant la lumière qui le suit
Mon âme est sans visage
Et pourtant il la dessine encore
Dans les coulisses des teintes
Qu’acquiesce sa croissance démesurée
Et comme sa muse
Comme son mannequin préféré
Il fait de moi son jour et sa nuit
Lui pour qui le temps jamais ne meurt
et qui vit sans cesse au soleil de minuit…
Mon âme est en voyage
Et toujours elle le suit
Lui qui n’a d’abordage
Qu’un de ces matins de mes nuits…
Et je ne suis et ne saurai qu’un de ses visages
qui sans cesse il engendre au fil de sa vie
Et comme une mésange je saurai
je le sais
Les chants de sa nuit.
Mon âme
N’a point de masques
N’a point de
Rizières
Elle n’est que le reflet
de ce que nous devenons elle et lui…
Yves Drolet
05/11/19
Taizé: tui amoris ignem
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Par paducharme le 5 Novembre 2019 à 08:51
Dans le ciel passe parfois une étoile,
on voudrait s'accrocher à son voile.
Aspirer sa lumière, rejoindre sa tanière,
s'attacher comme poussière aux cils de ses paupières.
Dans un cœur passe parfois un visage,
on voudrait devenir son ombrage.
En caresser les lèvres, lire son âme avec fièvre.
contempler dans ses yeux la beauté et le feu.
Le temps passe beaucoup trop vite,
on voudrait parfois s'y arrêter
simplement pour aimer,
simplement pour le dire,
ne pas en faire un mythe,
mais lui rendre sourire.
,
Dans la nuit passe parfois l'amie,
on voudrait se fondre dans son esprit.
Être toutes ses pensées, dans sa vie se noyer,
n'exister que pour elle, de douceur l'enlacer.
Dans l'amour passe parfois la romance,
on voudrait s'y suspendre en transe.
En explorer les antres où se cache abondance,
manger à satiété, en boire tous les péchés.
Les années s'additionnent en étés,
on voudrait parfois les remonter,
simplement pour écrire,
simplement pour chanter,
ne pas en faire souvenir,
mais son éternité.
Est-ce bien une Étoile qui m'a frôlé ?
pad
mp3: vivir
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Par paducharme le 31 Octobre 2019 à 10:00
Sign In Sign-Up Livre des secrets.
Feuilles jaunies,
feuilles froissées,
sous la lampe le passé.
Pages écornées,
Pages tachées,
sous la lampe les hiers,
papier.
Secrets...
Encre bleutée,
boucle dorée,
les beaux jours d'un été
à aimer.
Feuilles séchées,
mots lavés,
pleurs d'automne, cœur blessé,
esseulé.
Secrets...
Feuilles parchemins,
feuilles écrin,
sur la table les demains.
Pages jasmin,
pages dessins,
sur la table les matins,
destin.
Secrets...
pad
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Par paducharme le 31 Octobre 2019 à 08:23
Il était un automne...
C'était juste après les pommes.
Le soleil était encore bien haut.
Aux pensées il fait beau,
aux coeurs une lumière fait chaud,
une ville, une rue,
une place inconnue.
Et pourtant ces vieilles pierres
semblent si familières.
Ces boutiques, ces chaumières,
un présent comme hier.
Un clocher, une maison,
souvenirs aux mille saisons,
un café, bien solitaire,
une rivière
qui coulent prières.
Il était un automne,
au café juste deux personnes,
dans leurs yeux est le bleu
de tous les cieux.
Un brasier dans leur cœur,
aux pensées un bonheur,
sur leurs joues quelques larmes
unissent leur âme.
Il était un bel automne
sans nuages au firmament
et sur cette terre des hommes
des mains caressaient le printemps.
pad
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