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    Complainte d'Ai, amour perdu

     

    Fleuve aux claires eaux bleues,

    Ton eau est de Lumière

    Va aux  dieux

    Le chant de ma prière :

    C’est tout ce que la guerre

    Laisse aux âmes : la misère

    J'ai perdu mon amant

    --- 

    Par vous mes Seigneurs

    Le sang coule du cœur.

    Vos querelles de Champs

    Ne sont qu’Or alléchant.

    Montrer leur mes Dieux

    Les Royaumes des Cieux.

     

    Paix à tous vos vœux,

     

    Fleuve qui porte ma barque

    Ne me fait pas embâcle.

    Portes-moi au désert

    Où s’enlisera cette guerre.

    Noie les armes des Rois

    Mon amour rends-moi.

    Ou alors notre cimetière…

    ---

    Fleuve aux claires eaux bleues,

    Ton eaux est Lumière

    S’élève vers les dieux

    Le chant de ma prière :

    J’ai perdu mon père,

    Ne reste de La guerre

    Qu’aux âmes : la misère.

     

    Toi Grand Fleuve Sacré,

    Toi  le Nourricier,

    Nourrit ton peuple d'amitié

    Enseigne lui l'amour

    Celui qu'on m'a volé

    Soit le Dieu de la  Paix

     

    …….

     

     

    Fleuve aux claires eaux bleues,

    Ton eau est de Lumière

    Va aux  dieux

    Le chant de ma prière :

    C’est tout ce que la guerre

    Laisse aux âmes : la misère

    J'ai perdu mon amant

    --- 

    Par vous mes Seigneurs

    Le sang coule du cœur.

    Vos querelles de Champs

    Ne sont qu’Or alléchant.

    Montrer leur mes Dieux

    Les Royaumes des Cieux.

     

    Paix à tous vos vœux,

     

    Fleuve qui porte ma barque

    Ne me fait pas embâcle.

    Portes-moi au désert

    Où s’enlisera cette guerre.

    Noie les armes des Rois

    Mon amour rends-moi.

    Ou alors notre cimetière…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Éloix

     

     

     

     

     

     

    *Ai est amour en chinois.

    ** Inspirée des guerres des Trois Royaumes 

     

    mp3: Classic Chinese music.

     

     

     

     

     

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    Mon Âme, verset quantique, Yves Drolet

     

    Mon âme

     

    N’ a point de masques

     

    N’ a point de

     

    Rizières

     

    Point de forme

     

    Et l'être qui la soutient ici

     

    N’est d'aucun royaume...

     

     

     

    Il n’a pour visage

     

    Que des aspirations

     

    Les flots infinis des entendements

     

    La force de fleurir

     

    L’Empressement sans fin de se multiplier

     

    Et parfaire

     

    L’irréalité de ce monde

     

    Qui n’est que l’envers de son rêve

     

    La juste nécessité de son devenir

     

    Qui passe par le savoir de ce qu’il est

     

    Mouvance infinis d’êtres et des mondes

     

     

     

    Qui parfois au hasard

     

    Se retrouve au sein de mon miroir

     

    À  me regarder et à m’aimer

     

    Se réfléchissant comme un enfant

     

    Qui s’apprend dans la lumière de ses rencontres

     

    Moi du soir,

     

    Lui du matin,

     

    Moi du jour,

     

    Et lui de la nuit,

     

    Lui du soleil,

     

    Et moi de l’obscurité...

     

    Nous de chaque côté des miroirs

     

    Qui se prolongent en des kaléidoscopes

     

    Transcription inavouée de ses mirages

     

    circonvolution de ses méandres…

     

    Car comme nous

     

    Il ne sait encore sa totalité

     

    Lui  qui est et toujours devient

     

    Qui ne cesse de se découvrir

     

    Toujours  au milieu de l’être

     

    Comme un geyser ressuscitant à chaque seconde …

     

     

     

    Mon âme est sa Joconde

     

    et il ne cesse de l’admirer

     

    Venant au milieu des ombres

     

    Goutter l’ineffable de l’infini

     

    ne sachant encore que l’éternité

     

    Est de son être et que l’infini son complément

     

    Lui qui joue dans l’ombre

     

    Comme un jeune chaton

     

    Cherchant la lumière qui le suit

     

     

     

    Mon âme est sans visage

     

    Et pourtant il la dessine encore

     

    Dans les coulisses des teintes

     

    Qu’acquiesce sa croissance démesurée

     

    Et comme sa muse

     

    Comme son mannequin préféré

     

    Il fait de moi son jour et sa nuit

     

    Lui pour qui le temps jamais ne meurt

     

    et qui vit sans cesse au soleil de minuit…

     

     

     

    Mon âme est en voyage

     

    Et toujours elle le suit

     

    Lui qui n’a d’abordage

     

    Qu’un de ces matins de mes nuits…

     

     

     

    Et je ne suis et ne saurai qu’un de ses visages

     

    qui sans cesse il engendre au fil de sa vie

     

    Et comme une mésange je saurai

     

    je le sais

     

    Les chants de sa nuit.

     

     

     

    Mon âme

     

    N’a point de masques

     

    N’a point de

     

    Rizières

     

    Elle n’est que le reflet

     

    de ce que nous devenons elle et lui…

     

     

     

     

     

    Yves Drolet

     

    05/11/19

     

    Taizé: tui amoris ignem

     

     

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  • Une étoile

     

     

     

     

     

    Dans le ciel passe parfois une étoile,

     

    on voudrait s'accrocher à son voile.

     

    Aspirer sa lumière, rejoindre sa tanière,

     

    s'attacher comme poussière aux cils de ses paupières.

     

     

     

    Dans un cœur passe parfois un visage,

     

    on voudrait devenir son ombrage.

     

    En caresser les lèvres, lire son âme avec fièvre.

     

    contempler dans ses yeux la beauté et le feu.

     

     

     

    Le temps passe beaucoup trop vite,

     

    on voudrait parfois s'y arrêter

     

    simplement pour aimer,

     

    simplement pour le dire,

     

    ne pas en faire un mythe,

     

    mais lui rendre sourire.

     

    ,

     

    Dans la nuit passe parfois l'amie,

     

    on voudrait se fondre dans son esprit.

     

    Être toutes ses pensées, dans sa vie se noyer,

     

    n'exister que pour elle, de douceur l'enlacer.

     

     

     

    Dans l'amour passe parfois la romance,

     

    on voudrait s'y suspendre en transe.

     

    En explorer les antres où se cache abondance,

     

    manger à satiété, en boire tous les péchés.

     

     

     

    Les années s'additionnent en étés,

     

    on voudrait parfois les remonter,

     

    simplement pour écrire,

     

    simplement pour chanter,

     

    ne pas en faire souvenir,

     

    mais son éternité.

     

     

     

    Est-ce bien une Étoile qui m'a frôlé ?

     

     

     

    pad

    mp3: vivir

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  • Livre des secrets, Cadet

     

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    "Secret/B.Deboer "

     

    Livre des secrets.

     

     

    Feuilles jaunies,

    feuilles froissées,

    sous la lampe le passé.

     

    Pages écornées,

    Pages tachées,

    sous la lampe les hiers,

    papier.

     

    Secrets...

     

    Encre bleutée,

    boucle dorée,

    les beaux jours d'un été

    à aimer.

     

    Feuilles séchées,

    mots lavés,

    pleurs d'automne, cœur blessé,

    esseulé.

     

    Secrets...

     

    Feuilles parchemins,

    feuilles écrin,

    sur la table les demains.

     

    Pages jasmin,

    pages dessins,

    sur la table les matins,

    destin.

     

    Secrets...

     

     

    pad

     

     

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  • Il était un automne, fenêtre du temps

     

    Il était un automne...

    C'était juste après les pommes.

    Le soleil était encore bien haut.

      

    Aux pensées il fait beau,

    aux coeurs une lumière fait chaud,

    une ville, une rue,

    une place inconnue.

      

    Et pourtant ces vieilles pierres

    semblent si familières.

    Ces boutiques, ces chaumières,

    un présent comme hier.

      

    Un clocher, une maison,

    souvenirs aux mille saisons,

    un café, bien solitaire,

    une rivière

    qui coulent prières.

      

    Il était un automne,

    au café juste deux personnes,

    dans leurs yeux est le bleu

    de tous les cieux.

      

    Un brasier dans leur cœur,

    aux pensées un bonheur,

    sur leurs joues quelques larmes

    unissent leur âme. 

      

    Il était un bel automne

    sans nuages au firmament

    et sur cette terre des hommes

    des mains caressaient le printemps.

     

     

    pad

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