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Par paducharme le 18 Novembre 2019 à 12:23
Je vous aime
Je vous âme...
vous resplendissante
d'une céleste beauté
qui transpire l'immensité
moi qui sait trop que d'âme
il me coûte de tant vous aimer
je vous âme
fragile lueur d'éternité
suave poème d'infini
tout l'être qui sait tant la soif
qui tant sait le manque
qui tant est
celui que jamais l'on épargne
tant il a mis son cœur en avant pour vous... âme
vous ne le savez encore
je vous ai emporté
là ou le monde s'enfuit
quand il a peur
quand il a peur de perdre
lui qui a tout perdu depuis sa naissance
et qui ne sait plus comment ouvrir ses ailes
qui regarde le ciel
et s'est épris de vous..
je vous ai fait âme
je vous ai fait ciel
je vous ai adjoint à mon âme
et je vous emporte avec mon âme
vers mon monde endeuillé de ciel
qui peine encore à contempler dieu
lui qui l'a abandonné
quand il a pris conscience qu'à être humain
on perd ses racines de dieu
lui qui nous a fait un jour lointain
au firmament des cieux
sur une terre lointaine
ou vivaientt lui et d'autre dieux,
je vous âme
je vous ai fait mienne
au sein de moi même
et de nous deux
et mon âme s'est nourrie du rêve
qui vous porte
du rêve qui vous suit
du monde qui n'a de porte
que celle qu'ouvre la beauté
que celle qui s'ouvrent aux étincelles de vos yeux..
je vous âme
et vous fait mienne
et je vous emporte avec moi
au milieu des cieux
et par devers vous
je me fait deux au sein de vous
et mon âme...
...je vous âme...
...je vous âme..
je vous âme
et fait de vous ma racine
alors qu'au travers vous je m'élève
je deviens homme
et contemple les dieux
Je vous âme
yves drolet
2019-11-14
MP3: Alone in a dream.
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Par paducharme le 18 Novembre 2019 à 06:12
j'ai parfois la figure piètre
de mes misères
et l'immensité
peut bien nous traverser
mais quand je n'ai de regard
que pour la poussière
l'infini est bien loin...
et même quand s'égare cette poussière
que je traîne à mes pieds
quand je meurt au bout du chemin;
l'infini qui s'étend au dehors de toutes mes frontières
est encore trop loin pour celui qui meurt
et ne sait plus, ne sait pas
n'a jamais su.
et même si vous ne me croyez pas
l'immensité qui passe au travers moi
au travers nous
laisse des traces
et malgré toute ma poussière
mes aveux d'incapacité
mes faiblesses d'homme
mon incompréhension de l'éternité
oui vous pouvez bien sourire
mais quand il passe lui l'immensité
il laisse un souvenir que je ne sais dissipé…
j'ai des errances
j'ai des labeurs
j'ai des croyances
des fois des atrocités
j'ai l 'ignorance
j'ai l'incompréhension
et le labeur d'être qui me demande tant
pour moi pour les miens et tous les autres
que..
mais quand dans l'obscurité ,
le soir
je ferme les yeux
il me prend l'envie de pleurer
une envie étrange comme une source
qui coule de si loin
comme un murmure
comme dans le silence
une mélodie ineffable de douceur
qui m'étreint
moi qui ne s'étend pour me retrouver
me resourcer
j'abandonne
et coule dans cette langueur
et je laisse mes larmes couler.
Je ne sais
je n'ai jamais su ce que garde en secret
ce cœur qui est le mien
et qui quelque part
s'éprend d'une sève
et d'une éternité
comme je les appelle
mais je sais
oui je sais
oh! je sais
quelque part il viendra
quelque par il passera me dire un mot
et je saurai quelque part un jour
lui l'éternité passera me prendre
et je répondrai oui
et j'irai….
il m'appelle cet infini..
il appelle sans cesse …
j'irai..
je le sais
….
mais ...
il est déjà là
et vous sourie
il n'attend juste que vous le regardiez
pour qu'il vous tende la main….
Yves Drolet.
2019-11-17
Whitesand Eternity song.
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Par paducharme le 15 Novembre 2019 à 09:02
Des forges de l’univers
Du magma de l’Éther
Je suis
Tu es
Nous sommes
Sur toutes ces Terres
Mon sang coule en rivière
Nourrissant tes chairs
Incandescent dans tes noirs
Lumière dans tes espoirs
Certains t’ont dit que j’étais Dieu
Que tu étais façonné de cette poussière
Trainante parmi les cieux
Que j’étais ton Père et même ta Mère
D’autres t’ont dit que j’étais imaginaire
Tel un rêve qui à l’aube s’efface
Qu’il valait mieux que tu vénères
Le sol de ton moule
Le Feu des astres
Que tu pries le soleil
Que tu suives la foule
Fuis ! Tu vas au désastre
Car moi je ne suis que si tu es
Et tu n’es plus
Tu m’as oublié
Et tu n’es plus
Tous tes mondes ne sont plus
Tu es Homme
Je suis l’Infini
Tu habites en moi
Et je vis en toi
Quand tu le voudras
Reviens-moi
Je t'ouvrirai grands les bras
Je n'ai cesse de penser à toi
…
" Quand tu renaîtras
J'irai comme tous les autrefois
Te prendre dans mes bras…"
pad
11-2019
«L’homme est un être projeté à l’infini, vers une entreprise héroïque dont la progression a pour but l’union avec la divinité, le retour à l’unité super substantielle.
« Giordano Bruno »
2 commentaires -
Par paducharme le 15 Novembre 2019 à 08:06
Le paysage est tout blanc, novembre a quitté son manteau gris d'endeuillé pour celui blanc des festivités. La neige imprévue nous a presque ensevelie et le froid des froids nous a engourdis.
Cela nous change de ces jours de deuil où nos pensées ne vont qu'aux disparus de nos vies où de ces guerres du passés. Novembre c'est souvent un pilleur de cimetière qui prolonge les frissons de l'Halloween dans les jours gris sous la pluie des fantômes de notre passé.
Mais l'hiver aura décidé cette année de quasi l'effacer de notre calendrier. Novembre ce mois mal aimé n'aura été que 10 jours cette année.
Le blanc est à la mariée, à la joie, à la gaieté.
Le blanc fait penser, déjà, aux langes de l'Enfant, aux chansons de notre enfance, À Noël, au Nouvel An et tout cela couvert d'une couche ouatée de neige.
Les marchands, bien synchronisés aux humeurs des gens, ont sortis les boules de Noël, les crèches, les guirlandes et les sapins, habillant le tout de lumières multicolores. Les bijoutiers font briller l'or, l'argent et les diamants à leur vitrine aux heures du commerce et s'empressent de les placer au coffre-fort à la fermeture. Les étalages de jouets sont remplis à pleine tablette dans tous les magasins à rayons. Les skis, les patins et autres articles de "glissade" sont dans toute boutique sportive digne de ce nom.
Les épiceries, elles, ont commencé la confection des mets traditionnels de La Noël que les clients achèteront en lieu et place des plats cuisinés à la maison par des mains et des papilles expertes; le chocolat et la crème glacée sont maîtres dans les desserts, les beignes et les tartes sont à toutes les saveurs de fruits. Les fruits en vrac sont plus que des oranges de Floride; ils deviennent Clémentines et Mandarines du Monde et les légumes, autrefois cannés par nos mères sont toujours frais de la journée.
Autres temps, autres mœurs, autres repas du Réveillon ou de Noël et Jour de l'An. Tous se disent encore: "Ce sera de Belles Fêtes et en belle compagnie".
Le choix des cadeaux ? Ce sera ceux de se siècle comme ce fut le cas aux autres siècles.
Seuls "les vieux" rêvent encore aux Fêtes d'antan. Quand même, ils aiment bien participer au présent des choses avec leurs enfants et petits-enfants ne voulant pas gâcher le plaisir de ces réjouissances de fin d'année..
Devant le foyer, les enfants autour de lui et les grands bien assis dans leur sofa, Grand-Père ou Grand-Mère prendra sa revanche sur tous ces changements d'habitudes à travers le temps en évoquant "son histoire" de Noël, telle celle-ci:
En ces temps là, la plupart des familles vivaient sur une terre dans une maison de ferme. L'hiver et le Temps des Fêtes signifiaient la relâche de l'hiver pour le fermier et sa famille; un peu comme la relâche scolaire pour vous les petits.
Maman commençait bien tôt la cuisson des mets préparés avec amour pour tous les repas et veillées du Temps des Fêtes. Point de congélateur pour les y conserver; aussi fallait-il que le froid soit bien installé pour pouvoir les conserver dans des barils de bois où le gel ferait son oeuvre à l'extérieur de la maison dans un cabanon bien cadenassé.
Chaque année, en décembre, tous partaient à la découverte d'un sapin de Noël dans les bois environnant, bois qui ne manquaient pas tout au long du rang habité.
M et Mme X n'avait qu'une petite fille qui un jour avait remarqué un joli sapin ayant pris pied dans une pente pas loin du chemin. Elle l'avait longtemps admiré en revenant de l'école du rang depuis un bon bout de temps.
Il avait, convenue-t-elle, un drôle d'air avec son tronc penché vers la colline alors que son corps était bien droit vers le soleil.
Un jour qu'elle le contemplait pour la nième fois en admirant la richesse de sa robe toute verte, voluptueuse à souhait elle cru entendre le sapin lui dire: " Me prendras-tu avec toi Belle Écolière que je te fasse honneur au grand salon de ta maison ? J'ai le pied un peu de travers mais ton père pourra sûrement arranger cela."
Les arbres ne parlent aux enfants que dans les contes mais la Belle-Écolière voulut croire à ce miracle, ne serait-ce que pour saluer avec joie la magie de Noël.
Quelques jours avant Noël vint le temps d'aller quérir un sapin; elle conduisit ses parents directement au sapin au tronc asymétrique. Papa était un peu surpris de son choix mais il se dit que pour donner le plus beau Noël à sa fille il s'ingénierait à faire un pied à cet arbre si particulier mais au ramage vraiment très fourni et son air digne hautement déployé.
Papa épaula ce tronc penché d'une deuxième patte bien solide et s'appuyant sur le plancher; puis il plaça le tronc dans une chaudière d'eau qu'on tiendrait pleine tout le temps des Fêtes. On entoura les "deux" pieds d'un faux mur de pierre en carton et papier où le village de Noël fut déployé et la Crèche trôner à ses pieds. L'arbre fut décoré, admiré, accueilli de Oh et de Ah et dit à la Belle-Écolière, à elle seule dans sa petite tête: " Merci Ange de Noël de m'avoir fait si beau, si richement vêtu pour mon entrée au Ciel des Sapins après Noël."
Belle embrassa doucement ses branches, humant la bonne senteur de sapin; tant d'affection fit frissonner le sapin qui perdit une où deux décorations qu'on s'empressa de raccrocher.
Les Jours de Fêtes arrivèrent et chaque "fournée" de visiteurs s'émerveillait du sapin de la maison.
Fiers d'être les hôtes des Fêtes, Sapin et Belle-Écolière ne se firent pas prier pour les photos souvenirs.
L'histoire ne dit pas si les enfants devant le foyer à qui elle fut racontée s'endormirent à la toute fin de cette narration.
En tout cas ils dormaient avec le sourire et la béatitude des chérubins.
pad11-2019
2 commentaires -
Par paducharme le 13 Novembre 2019 à 15:21
Ces mille ans... comme dans attente... comme dans bonheur et paradis... ces mille ans qu'une âme rêve de naître et vivre sa vie... ces mille ans de silence avant la cloche du baptême... ces mille ans qu'on ne voudrait passer qu'à aimer et être aimé. Ces mille ans pour que la pierre devienne poussière et qu'un coeur batte la chamade sous un ciel bleu.
Ces mille ans pour en vivre cent, peut-être...
Je voudrais pouvoir en revivre quelques ans, quelques jours et même quelques heures, juste pour ne pas les oublier, pour les emporter avec moi quand le centenaire s'éteindra et qu'un autre mille ans d'attente recommencera...
Qui sait, la pierre devient poussière et celle-ci de la terre...
Alors, alors peut-être, l'âme reprend vie. Et peut-être aussi, a-t-elle mémoire de ces parcelles du temps jadis. Je ne le saurai pas et personne ne saura...
Mille ans... C'est le temps que je voulais te consacrer, c'est le temps que je souhaitais avoir pour explorer le monde avec toi et répandre, avec toi encore, cette vie, ce partage, cette richesse de l'abondance que cultive l'amour en son Éden pour nourrir les âmes qui ont si longtemps attendu d'être aimées.
Mais je n'ai eu que ce temps qui m'a été donné et celui qui me reste; je sais que nous l'avons tous les deux utilisé à plus de ses cent boisseaux de blés, car nous avons tous deux aimé, cela je le sais et nous aimerons encore...
Nous aimons, hier, demain...
Il y avait mille ans que j'attendais...
pad
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