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Nous écrivons le Temps, pensons le présent, rêvons l'avenir…
Combien de temps nous faudrait-il pour écrire le Temps qui n'a ni début, ni fin, ni départ, ni destination, tel l'univers sans confins, telle l'éternité sans finalité ?
Comment décrire sur une ligne ce qui est incompréhensible et incompressible ? Nous ne pouvons qu'écrire sur "des Temps" comme sur une feuille de musique…
Passé
La naissance est le début qui a une fin; aux jours qui avancent il y a plus de Temps derrière que devant. Le temps s'immisce dans le présent pour le transposer dans le passé.
Nous écrivons nos souvenirs pour qu'ils puissent revenir au présent et, peut-être, être imaginés et même imagés dans l'avenir dont nous aurons finalement dépassé le Temps.
Le Temps aura raison de nos écrits lorsque l'encrier sera à sec et la plume cassée par l'usure.
Présent
Le présent n'a que 24 heures d'existence; au regard du Temps il n'a de vie qu'un micron ou moins de nanoseconde ou moins. Y écrire est une prouesse qui ne peut que se lire en éphémérides. Nous pensons le présent en accomplissant les dictats de la vie et le loisir de choisir sa vie.
Le présent s'évanouit dans le Temps passé et dépasse notre folie et fixation de ce qui doit être et devrait toujours être, traverser tous les Temps. Nous pensons ainsi concrétiser notre présence morale et physique dans le présent, laissant une trace de nos pas dans le Temps, une mélodie sur la feuille de sa musique.
Avenir
Nous rêvons l'Avenir pour croire au Temps le meilleur, la félicité et même, peut-être, l'Éternité de nos écrits annotés sur la trame du Temps. Utopie de l'encrier toujours plein, de la plume apaisée qui aura sue, croit-elle, maîtriser le Temps en le scindant en feuillets pour y écrire les aboutissants du passé, présent et avenir.
Mais le Temps s'en fiche; il a déjà recréé la naissance alors même que nous tachions la feuille d'un point final à notre chanson accompagnant la mélodie du Temps. Alors, nous recommencerons à écrire, penser, rêver ce qu'est pour nous le Temps.
Le Temps d'Éternité
Un jour j'ai imaginé le ciel comme étant un paradis où vit l'Éternel qui a donné son Nom à ce Temps, à cet univers sans finalité.
Je me suis dit qu'il ne pouvait qu'être un Dieu, non pluraliste, qui souhaitait partager cette Éternité avec les mortels quand tous les cahiers, toutes les pages de leur vie seraient barbouillées de leur écriture du Temps.
Je pensai l'aimer et le chérir comme l'ultime ami dont la maison est au bout du chemin qui prend fin chez Lui et qui de sa porte me tend les bras, son affection éternelle.
Le Temps de l'Amour
Tous les amours passeront dans le Temps si nombreux soient-ils.
Un seul parviendra à l'Éternité s'il était présent, passé et avenir.
Le Temps nous les fera oublier, l'Éternité le fondra en son amour, creuset de la félicité, béatitude du ciel et d'univers éthériques.
Le retour du Temps.
Ils écriront le Temps, penseront le présent, rêveront l'avenir.
pad
décembre 2019
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Je ne suis que le vent
qui passe au travers les hommes
comme le temps
que fabrique la nuit
et qui ne cesse de courir
me faisant croire à ma mort imminente
lui qui n'est jamais qu'un souffle
et qui s'épuise au bout de ma vie,,
je ne suis que l'ombre de l'être
que j'essaie de saisir
quand j'arrête la nuit…
entre nous
rien qu'un pas de deux
entre hier et minuit
entre celui qui se sait
et celui qui se retrouve ces matins gris...
il semble qu'il y aie dans l'ombre un pas qui fuit
celui de l'être qui ne se révèle
alors que je m'approche de lui
comment l'aimer
si toujours il s'enfuit...
il y a dans l'ombre l'être que je suis
et que je ne découvre que la nuit
et qui aux petites heures de l'aurore
me laisse courir vers la mort
alors que je le suis
lui l'éternel
qui se dissipe aux premières lueurs
pour laisser place à mon amour de la vie,,.
je ne lui en veux pas.
il y a encore au sein de la nuit
un lieu où je le retrouve
lui et moi
lui au-delà de la vie
et moi qui me reconnais d'ici…
et tant qu'il y aura encore
ces heures fauves
quelque part dans la nuit
où lui et moi
dansons encore cette valse d'infini
j'irai courir la terre et explorer la vie
dans tous ses visages
dans tous ses reflets
et j'aimerai
j'aimerai
j'aimerai encore
jusqu’à me dissoudre
et à ne plus être que lui....
Yves Drolet
2019-11-10
MP3- Mun Sung Nam- Because it's the first day of my life
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Je vous aime
Je vous âme...
vous resplendissante
d'une céleste beauté
qui transpire l'immensité
moi qui sait trop que d'âme
il me coûte de tant vous aimer
je vous âme
fragile lueur d'éternité
suave poème d'infini
tout l'être qui sait tant la soif
qui tant sait le manque
qui tant est
celui que jamais l'on épargne
tant il a mis son cœur en avant pour vous... âme
vous ne le savez encore
je vous ai emporté
là ou le monde s'enfuit
quand il a peur
quand il a peur de perdre
lui qui a tout perdu depuis sa naissance
et qui ne sait plus comment ouvrir ses ailes
qui regarde le ciel
et s'est épris de vous..
je vous ai fait âme
je vous ai fait ciel
je vous ai adjoint à mon âme
et je vous emporte avec mon âme
vers mon monde endeuillé de ciel
qui peine encore à contempler dieu
lui qui l'a abandonné
quand il a pris conscience qu'à être humain
on perd ses racines de dieu
lui qui nous a fait un jour lointain
au firmament des cieux
sur une terre lointaine
ou vivaientt lui et d'autre dieux,
je vous âme
je vous ai fait mienne
au sein de moi même
et de nous deux
et mon âme s'est nourrie du rêve
qui vous porte
du rêve qui vous suit
du monde qui n'a de porte
que celle qu'ouvre la beauté
que celle qui s'ouvrent aux étincelles de vos yeux..
je vous âme
et vous fait mienne
et je vous emporte avec moi
au milieu des cieux
et par devers vous
je me fait deux au sein de vous
et mon âme...
...je vous âme...
...je vous âme..
je vous âme
et fait de vous ma racine
alors qu'au travers vous je m'élève
je deviens homme
et contemple les dieux
Je vous âme
yves drolet
2019-11-14
MP3: Alone in a dream.
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j'ai parfois la figure piètre
de mes misères
et l'immensité
peut bien nous traverser
mais quand je n'ai de regard
que pour la poussière
l'infini est bien loin...
et même quand s'égare cette poussière
que je traîne à mes pieds
quand je meurt au bout du chemin;
l'infini qui s'étend au dehors de toutes mes frontières
est encore trop loin pour celui qui meurt
et ne sait plus, ne sait pas
n'a jamais su.
et même si vous ne me croyez pas
l'immensité qui passe au travers moi
au travers nous
laisse des traces
et malgré toute ma poussière
mes aveux d'incapacité
mes faiblesses d'homme
mon incompréhension de l'éternité
oui vous pouvez bien sourire
mais quand il passe lui l'immensité
il laisse un souvenir que je ne sais dissipé…
j'ai des errances
j'ai des labeurs
j'ai des croyances
des fois des atrocités
j'ai l 'ignorance
j'ai l'incompréhension
et le labeur d'être qui me demande tant
pour moi pour les miens et tous les autres
que..
mais quand dans l'obscurité ,
le soir
je ferme les yeux
il me prend l'envie de pleurer
une envie étrange comme une source
qui coule de si loin
comme un murmure
comme dans le silence
une mélodie ineffable de douceur
qui m'étreint
moi qui ne s'étend pour me retrouver
me resourcer
j'abandonne
et coule dans cette langueur
et je laisse mes larmes couler.
Je ne sais
je n'ai jamais su ce que garde en secret
ce cœur qui est le mien
et qui quelque part
s'éprend d'une sève
et d'une éternité
comme je les appelle
mais je sais
oui je sais
oh! je sais
quelque part il viendra
quelque par il passera me dire un mot
et je saurai quelque part un jour
lui l'éternité passera me prendre
et je répondrai oui
et j'irai….
il m'appelle cet infini..
il appelle sans cesse …
j'irai..
je le sais
….
mais ...
il est déjà là
et vous sourie
il n'attend juste que vous le regardiez
pour qu'il vous tende la main….
Yves Drolet.
2019-11-17
Whitesand Eternity song.
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Des forges de l’univers
Du magma de l’Éther
Je suis
Tu es
Nous sommes
Sur toutes ces Terres
Mon sang coule en rivière
Nourrissant tes chairs
Incandescent dans tes noirs
Lumière dans tes espoirs
Certains t’ont dit que j’étais Dieu
Que tu étais façonné de cette poussière
Trainante parmi les cieux
Que j’étais ton Père et même ta Mère
D’autres t’ont dit que j’étais imaginaire
Tel un rêve qui à l’aube s’efface
Qu’il valait mieux que tu vénères
Le sol de ton moule
Le Feu des astres
Que tu pries le soleil
Que tu suives la foule
Fuis ! Tu vas au désastre
Car moi je ne suis que si tu es
Et tu n’es plus
Tu m’as oublié
Et tu n’es plus
Tous tes mondes ne sont plus
Tu es Homme
Je suis l’Infini
Tu habites en moi
Et je vis en toi
Quand tu le voudras
Reviens-moi
Je t'ouvrirai grands les bras
Je n'ai cesse de penser à toi
…
" Quand tu renaîtras
J'irai comme tous les autrefois
Te prendre dans mes bras…"
pad
11-2019
«L’homme est un être projeté à l’infini, vers une entreprise héroïque dont la progression a pour but l’union avec la divinité, le retour à l’unité super substantielle.
« Giordano Bruno »
2 commentaires
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