• Sanctus, Eloix

     

    Tandis que le soleil s’éveille à peine
    Déjà l’abeille s’affaire
    Au cœur des fleurs s’ouvrant à elle 

    Y puisant le nectar de la vie

    La ruche est affamée
    Il y a de l’or au ras du sol
    Et le ciel s’embrase d’un nouveau jour

    Le verre de la fenêtre s’échauffe
    La couette glisse au bas du lit
    Repoussée d’une main encore dans la nuit
    Un œil s’ouvre agacé d’un rayon
    Tandis que s’entend un grognement plaintif
    La nuit s’effiloche au brasier de l’aube
    L’œil se referme sur un dernier rêve
    Dans un mouvement de tortue
    Le corps tombe sur ses genoux

    Inconscience d’un éveil gourd
    Réflexe d’enfance oubliée
    Deux mains se joignent
    S’élevant vers le soleil

    Sanctus… Sanctus
    Murmure la voix pâteuse
    Sanctus… Sanctus
    D’une autre nuit réparatrice
    Sanctus… Sanctus
    D’un jour qui sera beau
    Parfumé de l’amour
    Enrubanné de fleurs

    Oh Oui !
    Sanctus… Sanctus !

     

    Éloix

     

    Musique: Michael Hoppé

     

     

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