• Survol, planeur du temps,pad

     

     

    Je vais, j’écris 

    Du néant à la vie 

    Du matin à la nuit

    De la naissance d’amour

    Du premier jour

    À aujourd’hui 

    De mes chagrins

    À mon destin

    De mes joies

    Aux désarrois

      

    Je vais, j’écris 

    Sur un papier jauni

    De mes jours, mes ans 

    D’adulte, d’enfant 

    Des amants 

    Aux cendres du volcan

    Du petit braillard

    Au mariage

     

    Du baiser de Maman 

    À ceux de mon cœur 

    De tout ce temps 

    Passé en Passant 

    De parents

    À grands-parents

     

    Je vais, j’écris...

    ...Sans oubli

     

     

     

     

     L'Âme n'est qu'une enfant et son hochet le temps.

    pad 2013/08/15

    Musique : Wonderfull Glider (planeur), Bernard Koch

     

     

     

     

     

     

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  • Le temps sur moi-Bernadette Regnier

     

     

     

    Il y eut un autrefois

    L’espoir 

    L’insouciance

    La jeunesse...


    Nous avions le temps de vivre chaque instant

    De voir demain dans nos rêves

    Nos 15 ans


    Le temps devant nous

    Ignorants du temps qui passerait si vite

    Qu’il ravage les espoirs 

    Demain viendra

    De quoi sera-t-il ? 

    L’équilibre 

    Les saisons

    Tout vole en éclat

      

    Bâillonnées 

    Panachées

    Mosaïque 

    Les pensées s’envolent

     

    Temps

    Marque mes jours 

    Mes Mois

    Mes années

    Pour que je n’oublie pas

    Gravés

    Le non-fini

    Les secrets à me révéler

     

     

    Bernadette Regnier 

    (copyright) août 2013

    Musique : Time Windows, Danny Wright 

     

     

     

    « Temps suspend ton vol 

    Virevolte

     

    Juste pour moi, un moment

     

    Pour contempler 

    Mon champ fleuri d’éternité » pad

     

     

     

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  • Innocence

     

     

    La soirée s’écoule dans la rivière d’étoiles là-haut
    Courbes des nuages qui ondulent sous la lune
    Tels sont nos corps enlacés sous le grand chapiteau
    Tiède est la nuit, brûlant est le feu de nos yeux
    Hier encore l’amour n’était que brume
    Maintenant il est devant moi
    Dans ce visage qui est toi

    Le printemps s’est envolé
    Sans que la Belle de Mai
    Ne plonge son regard
    Au cœur de mon espoir
    C’était comme si l’hiver
    Ressuscitait d’hier
    Glaçant de son givre
    Un sentiment bien seul et ivre

    Puis juin a pointé son nez
    Puis l’été, puis le soleil des brûlés
    Tandis que moi sous les ombres
    Je cachais cette idée sombre
    Que l’amour était pour les amis
    Rien pour moi ici
    Qui donc m’avait dit
    L’été, on trouve l’amour, la vie

    Qui m’avait dit
    Qui m’a menti
    D’innocence je suis trahi
    D’espérance j’ai langui
    Et toutes ces longues nuits
    Ah, ces chaudes nuits
    Je n’ai rêvé d’un amour
    Que pour m’éveiller seul et balourd

    Juillet est passé
    L’été à demi envolé
    Que peut-il m’être réservé
    Si je ne puis aimer
    Ma peine sera longue et vaine
    Sans pouvoir dire : je t’aime
    Belle rengaine :
    Je t’aime, je t’aime…

    Tels sont nos corps enlacés sous le grand chapiteau
    Seuls sur le plateau
    Ondulant comme les roseaux
    Sous la brise d’un mois encore chaud
    Ut* ! Mon premier Do

    D'un chant d'amour
    Sur ma lyre d’Archerot




    Éloix
    08/2012
    *août.

    Musique: Innocence, auteur ?

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