• Battements de coeur, Annie Mullenbach

     

     

    Pose tes lèvres sur ma bouche

    Pose tes lèvres sur mon cœur

    Vois comme il bat il bat ce cœur

    Pour toi mon amour ma peur

     

     

     

    Je sais tu ne m’as rien promis

    Aucun de ces amours toujours

    Tu ne m’as même pas fait la cour

    Je t’aime tu m’aimes et tout est dit

     

     

     

    Mais je ne peux vivre sans toi

    Otée de toi ôtée de tout

    Je pose tout ne retiens rien

    Rien qui mérite le nom de vie

      

     

    Et quand au fil de nos caresses

    Ta tendresse vient à fléchir

    Je tremble soumise à tes désirs

    Que tes désirs ne soient plus qu’un

     

     

     

    Un mot un seul mais qui déchire

    Un mot qui rime avec mourir

    Partir !... si tu partais

    Mon cœur de battre s’arrêterait

     

     

     

     

    Annie Mullenbach-Nigay (C)

     

     

     

     

      

    Image: www.thelensflare.com

    Musique: Sundial dreams, Kevin Kern.

     

     

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  • Femmes, Régine Foucault

     

     

    Femmes nous sommes le torrent

    Le fleuve et  le grand océan

    Le sillon fécond de la terre

    Femmes nous sommes univers

     


    Poussières d’étoiles au firmament

    Lacté  du lait de nos enfants

    Nos mains ouvertes en offrande

    Sont des collines et des landes

     

     

     

    Chaque blessure chaque tourment

    Portent promesse de printemps

    Une larme éclate en sourires

    Lancés dans l’écho de nos rires

     

     

     

    A nos fronts l’écume de mer

    Les sédiments imaginaires

    Du temps qui neige les soupirs

    Sans âge de nos souvenirs

     

     

     

    Femmes nous sommes et femmes nous

    Allons  cheveux bruns cheveux roux

    Ames sœurs amies de mémoires

    L’une est l’autre au tain du miroir

     

     

     

    Reg' (C)

    regine.foucault@gmail.com

    (provenant de Poésies en amitié)

     

     

     

    Image: Femmes, http://fr.wall-online.net/wallpaper/artistique-femmes-wallpaper.html

    Musique: Do you live, do you love; Danny Wright

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  • Les quatre saisons   (Haïkaï), Renée-Jeanne Mignard

     

    Le  petit bourgeon
    a fait éclater l’ourlet
    de son blond corsage

    Dis à la pensée
    que je ne l’oublierai pas
    siffle le pinson

    Papillon goulu
    a trop sucé le nectar
    la rose est malade

    Dans le champ de blé
    un joli coquelicot
    embrasse une abeille

    Avant son départ
    voyez l'hirondelle qui
    donne un coup de fil

    Ivre de soleil
    une grappe de raisin
    s’en va t’au pressoir

    Il fait froid dehors
    la mouche fait du patin
    sur l’armoire à glace

    Dans la basse-cour ;
    la poule vient de monter
    ses blancs d’oeufs en neige.
     

     

     

    Renée-Jeanne Mignard (C)

    Août 2013

    http://www.rj-mignard.fr/

     

               Image: 4Saisons, www.lilela.net  Musique: Nightblossom (fleur de nuit), Paul Machlis

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  • Douce brise, Yves Drolet

     

     

     

    Ainsi va la vie

    Loin des jours

    Du temps et de l’espace

    Perdu en moi-même

    Je goutte des bonheurs

    À fleur de peau

    À peine ai-je le temps de reconnaitre ceux qui passent

    Les amis

    Les ennemis

    Le peuple des arbres que j’aime

    Et les amandiers en fleurs de mes amours...

    La corole éperdue qui m’est tendue ainsi au cœur du soir

    Alors que j’apprends à goutter le crépuscule

    Seul horaire que je connaisse

    Si diffus dans la conscience

    Et qui n’est toujours que ce moment

    Où minutieux comme un enfant

    Qui se sauve du foyer paternel

    Je m’enfuis dans les ombres d’un moi que je découvre

    Par devers Nous l’immense

    La mère de tous nos destins...

     

     

    Ah! Comme j’aime me souvenir de cet instant

    Où je quitte ce monde

    Cette précieuse seconde

    Où je m’élance 

    Toujours pour d’un premier vol

    Émerveillé des ailes qui naissent du creux de tous mes rêves

    Au moment où je ferme mes yeux

    Pour devenir...

     

     

    Sur les embruns d’un gouffre éternel

    Volute éphémère

    Je me dissipe dans l’ombre

    Pour me souvenir de qui je suis...

     

     

    Douce brise

    Oh! Zéphyr rêveur

    Me voilà enfin

    Songe d’un instant d’être

    Broderie d’ombre et de devenir

    Silence de vie

    Qui se perpétue

    Lumière diaphane

    Au milieu des aurores incertaines

    Moi, souffle

    Présence au milieu des roses

    Bouquet à peine éclos…

    Fleur de givre qui se répand sur la vitre de mes souvenirs

    Nous étions un instant

    Nous sommes aujourd’hui

    Je serai

     

      

    Je

    La nuit qui fuit

    Au premier rayon

    Le jour qui nait

    Les peuples de ceux que je connais

    L’arbre éclos de tous mes amours

     

     

    Et moi

    Encore assis à cette table

    Pour vous inviter à me suivre

    Jusqu’au-delà du jour…

     

     

    Viendrez-vous?

     

     

     

     

    Yves Drolet

    2013-08-23 11:17:44 (C)

    drolety@videotron .ca

     

     

    Musique : Doomed to Immortality, Di Evantile 

     

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  • Illusion, ballet du temps, Yves Drolet

     

     

     

    Le temps quelle illusion !

     

    J'ai aimé

    Je suis aimé

    Voilà ce qui a fait ma vie

    comme une caravelle ouverte à la destinée

    je vogue sur des mers inconnues

    et loin de me soucier du temps éternel

    (le pauvre)

    je vais

    guidé par mon propre absolue

    vers des infinis de moi-même

    que le temps igore

    mais dont en moi avec frisson je distille déjà...

     

    Vous savez

    Cent ans c'est un sourire

    Mille ans

    C'est juste le temps de vous souler

    alors que vous venez le soir au salon...

    Une ère c'est juste le temps de grandir

    de respirer

    à peine de devenir

    et voilà au bout de ce temps téméraire

    que je découvre

    (Oh! vous m'en direz tant...)

     

    qu'au fond de moi un NAVIRE PLUS VASTE ENCORE

    OUVRE SES AILES

     

    ET PREND LA MER

    CET OCÉAN SUR LEQUEL IL GLISSE

    EST L'ÊTRE PORTÉ PAR DES ONDES INCONNUES

    QUI TRANSITENT AU MILIEU DES INFINIS

    AUQUELS JE N'AI ENCORE DONNÉ DE NOM

    TELLEMENT IL ME RESSEMLE..

    MOI LE GOUFFRE

     

    L'AU DELÀ DU NOUS

    L'ÉTINCELLE SAUVAGE

    QUI M'ANIME ET ME PRÉCIPITE VERS VOUS...

     

    Vous savez notre route est toujours ouverte

    vous croyez que le temps vous emporte

    alors qu'Il ne fait que vous ancrer dans le vous sauvage

    qui regarde en se grattant la tête

    qu'est-ce que ces facéties de ce monde, dites-moi,

    et lui même

     

    Ancré par delà les âges

    Par delà les cieux

    En un moi plus profond encore

    qui loin de s'arrêter à ce monde d'ombres

    contemple des mers dont nous,

    nous ignorons encore l'existence

    ...

     

    Que voulez-vous

    Bernadette* vous croyez partir

    vous arrivez en fait...

     

    Dans un moment vous accosterai

    et quand vous toucherai enfin le sol

    croyez-moi vous respirerez

    du soulagement étrange d'être enfin chez vous...

     

    Prête pour tant d'autres voyages...

     

     

    Yves Drolet...

    08/2013

     

    *Bernadette: en référence au texte de "Temps sur moi" de Bernadette Regnier.

    Image: Voiles d'illusion, http://www.Crystallotus.com

    Musique: Solace de Michael Hoppe.

     

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