• Bonjour soleil, eloix

     

     

    J’ai dormi, dormi…
    Tout l’hiver, sous la neige
    Ah! J’ai dormi
    À ne plus rêver qu’en beige

    J’ai vu le sable du blanc désert
    La banquise figer la mer
    J’ai senti la larve bâfrer mon cœur
    Et le ver sculpter ma souche

    Frimas et froideurs
    Vents et bourrasques
    Du sommeil de l’ours
    J’ai fui ma solitude

    Ah! J’ai dormi, dormi
    Pour que cessent les jours de nuit
    Où même le Passant fuit
    Et le soupir d'un rire s’ennui

    Et tout en moi
    J’ai gardé la sève de survie
    Pour célébrer, feuilles déployées
    Du printemps l’arrivée

    Mais j’ai encore froid
    Mon tronc reste mousseux
    Tu n’es pas là
    J’ai besoin d’un bain affectueux

    Sous mon feuillage généreux
    J’ai besoin des gens, des animaux
    Qui y viennent au repos
    D’un rayon capiteux

    Je veux entendre les chants
    Des enfants jouant
    Je veux entendre les confidences
    Des soupirs et des silences

    Mais toi soleil tu te caches
    Derrière les nuages qui crachent
    Tandis que juin passe
    Et les fleurs trépassent

    « Bonjour soleil ! »
    Un matin je te le dirai
    Quoique tu y fasses
    Il y aura un été.

    Éloix
    juin/2012
     
    Musique: Good morning sunshine, Bandari.
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  • Essence des mots (extraits) Marine D

     

    Arbre concentré de force

    Tu frissonnes dans la brume du matin

    Les poètes te vénèrent

    Le silence est dans ta substance

    Tu nous empoignes l’âme

       

       

       

       

    Pétales baignées

    Un lézard hume

    Et s’endort

       

       

    Parfums boisés

     Le rideau soudain ouvert

    Flou exaltant

       

       

       

    Avec bonheur

    En bleu prendre son pied

    La vie est là

       

       

       

    Cuisse de nymphe émue

    Eclaboussée d’effluves

    Quintessence fleurie

       

       

       

    Pierres majestueuses

    Dressées tel un fanal

    Vigie triomphante

    Le départ est donné

    Le chemin sera long

     

     

     

    Marine DUSSARRAT (Copyright)

    http://emprises-de-brises.over-blog.com/categorie-11718224.html

     

    Tableau: "La danse des nymphes, Camille Corot

    Musique: "Choeur des nymphes", Le lac des cygnes.

       

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  • Commentaires pour Jessy, (Mon enfance), Yves Drolet.

     

     

    Ah! Jessy, Jessy, Jessy.

     

    Il n'y a pas que l'enfance que l'on oublie

     

    Si tu savais;

     

    Mais à ton âge c'est trop souvent ce que l'on croit.

     

     

     

    Dis-moi, te souviens tu

     

    des petites bottines d'enfants

     

    que l'on te faisait porter

     

    à cet âge

     

    où je me doute bien

     

    dont tu n'as de souvenir...

     

     

     

    Oh! Tu sais ce que j'aime tant de cet âge que tu portes si bien:

     

    fleur des jardins indiscrets de ton âme

     

    éclose en une vie pourpre

     

    et resplendissante de devenir

     

    regardant illuminée le soleil éclatant de ton rêve d'enfant

     

    de ce que tu es devenue

     

    et souhaitait de tout ton être

     

    lancé vers un bonheur absolu et inconditionnel

     

    qui ne saurait jamais, jamais

     

    ni te fuir

     

    ni se refuser...

     

     

     

    C'est qu'à ton âge

     

    Oh! Douce langueur des printemps esseulés

     

    lovée dans le charme éblouissant du primevert

     

    intemporel de la nature qui te porte

     

    toi qui ose dire

     

    qui ose dire

     

    que déja tu as tout oublié.

     

     

     

    Mais trésor,

     

    comment se peut-il

     

    qu'il n'en soit autrement

     

    en ces âge éclos

     

    comme la pourpre mordorée

     

    la fleur

     

    l'être lumineux

     

    qui paraît au travers de tous ces bosquets d'obscurités.

     

     

     

    Dis-moi comment peut-il

     

    n'être autre chose

     

    que ce ce tintamarre parfum d'instantanéité

     

    pour apparaître dans toute sa splendeur

     

    et dans le même instant

     

    dans cette même seconde

     

    fleurir, éclore,

     

    dans le seul présent qui n'aie jamais existée...

     

     

     

    Et quand enfin elle est née

     

    qu'a-t-elle à dire

     

    pour premier mot,

     

    quoi d'autre que :

     

    "Où étais-je avant d'être née?" 

    Et sur le sable elle écrit:

     

     

    "Alors pour me souvenir de mon enfance

    Je fais des rimes

    De toutes les sortes

    Pour enfin sortir

    De ce tourbillon terrible"

     

    qui n'es rien d'autre Jessy

     

    que de celui de venir au monde...

     

     

     

    Ah! comme

     

    il est doux ce moment

     

    cet instant incroyable

     

    d'éternité

     

    quand il nous vient de nous rendre compte

     

    qu'au milieu de cette seconde

     

    au coeur de cet istantanéité

     

    je suis

     

    une

     

    éternelle

     

    parfaite

     

    éminemment présente

     

    sans devenir

     

    et sans passé...

     

     

     

    Tu es,

     

    voila la vérité

     

    et tu te découvres

     

    tu resplendies

     

    mais tu te dis:

     

    "Ou étais-je avant d'être ici ?"

     

    et

     

    que deviendra le monde

     

    a présent que je suis ici...

     

     

     

    Plus beau

     

    plus beau Jessy

     

    plus beau.

     

    ..

     

    Et ne l'oublie jamais.

     

    jamais...

     

    car si toi tu ne t'en souviens

     

    lui retiendra ces mots suaves

     

    d'un être qui vint au monde...

     

     

     

     

    Oui on dit meilleur

    que deviendra le monde

     

    a présent que je suis ici...

     

    Plus beau

     

    plus beau Jessy

     

    plus beau

     

    meilleur Jessy

     

    toujours meilleur

     

    et si

     

    tu t'en inquiètes ou en doutes

     

    le monde lui se souviendra de ces mots

     

    lui retiendra ces mots suaves

     

    car déjà il a stigmatisé au coeur de lui

     

    cet instant magique

     

    ou l'être vient au monde.

     

    ....

     

    tu es

     

    Jessy

     

    vague dans la vie qui n'en finit jamais d'arriver...

     

     

     

    yves drolet....

     

    C'est comme ça ou c'est mieux...

     

    Mai 2013

     

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  • Du rose a ma fenetre, eloix

     

     

     

    Une fois de plus...
    Le temps se fait misère
    On peut blâmer l'homme sur terre
    Sa faim, sa soif, ses guerres
    "La vérité est peut-être ailleurs..."
    Cette poussière d'univers
    Se fait douairière.

    J'en prends pour preuve
    Sa calotte grise
    Ses "sautes" d'humeur qui nous sont hantise
    En témoignage sa voix qui tonne
    Ses pluies déluges
    Qui les sols grugent
    En ordalie:
    Elle est finie !

    "Pas tout à fait..."
    M'a-t-on dit
    Il est de fait
    Que si l'homme "bien se conduit"
    Une autre vie
    Si! Si!
    Du repenti
    Aura surgi.

    La mouche à miel n'en a que faire
    De tous prêcheurs et leur bréviaire
    Au quotidien revient, revient
    Piquer son sucre pour demain
    Dans ce pot de fleurs bien culottées
    En résistance à toute gelée.

    Le temps s'embête
    Il y a du rose à ma fenêtre.

     

    Éloix

     

    ... panier de fleurs au balcon.

    ... T.I Live in the sky mp3

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