• Toi mon eternel amour, Ode

     

      

    TOI MON ÉTERNEL AMOUR 

     

    Tant de lunes ont éclairées mes nuits
    Tant de lunes sont venues attiser
    Les braises de mon ventre blanc
    Mon ventre chaud à faire fondre
    Toutes les neiges de mes ans

    Je t'ai appelé dans le rayon qui filtre
    Mon corps te réclamait
    À ta source même
    La flamme de tes yeux
    Allume l'éternité et fait refleurir
    Nos incertaines étreintes

    Je suis l'amoureuse de l'Amour
    De toi mon Amour enveloppant
    Et je brûle sous les braises ravivées
    Réveillée par le rêve que je fais de toi
    Entends-tu monter en toi le désir
    Entends-tu monter la musique de mon âme

    Et j'arrive à la hauteur de ta flamme
    Amant magnétique
    Pour continuer le rêve
    Achever le poème de chair et de sang
    Jusqu'aux berges
    De son interminable blancheur

    Je ne peux plus me passer de Nous… Amour…

                                                                                           
    Ode©

    http://zodode.5.50megs.com/

     Ode, matin de mai...

    Musique: "Salut d'amour", Edward Elgar.

      

     

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  • Salut d-amour

     

    Les jours d’automne sont revenus, le printemps nous a oubliés.
    La nuit est froide et les rêves gelés.

    Il est un mois de mai qui va presque des aubes de l’hiver aux matins ensoleillés de l’été.
    Ainsi va l’humeur de la tristesse à l’allégresse et le cœur de l’oasis au désert.
    Pourtant, pourtant, le mois des lilas, le mois frivole des vents tièdes et polissons, le mois des rougeurs au visage de la jeunesse, le mois… Le mois de la liberté retrouvée.

    S’envoler par la fenêtre telle la mouche revenue à la vie; offrir son cœur à l’écolière avant le grand bal de fin d’année.
    Enlever ses pouilles et retrouver la candeur des langes sur sa peau.
    Peau d’être, peau d’âme.

    Mai, le mois voyeur et voyageur.
    Les yeux dévorant la beauté,
    Les sens s’aiguisant des couleurs parfumées,
    Les désirs gambadant les prés fleuris,
    Le coeur se consumant d’un feu sacré.

    Mai… Aimer, juste ce que l’on voit, ce qu’on perçoit.
    Mai… Chanter Marie comme autrefois, laisser une rose aux portes de son beffroi.
    Mai… Folâtrer au bois, Cendrillon aux bras.

    Mai, pourquoi… Pourquoi ?
    De ma joie, de mes amours, ne souris-tu pas.

     

    Éloix


    Image « Fleur d’amour » en provenance de : www.etoilesdemesnuits.com

    Musique: "Salut d'amour" d'Edward Elgar.
    05/2013

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  • Salut jeunes poètes ! Yves Drolet.

     

      

     

    Un jour je prendrai le temps

    un jour mais je ne sais pas quand

    un jour

    mais pour linstant l'univers m'appelle ailleurs...

     

    Un jour..

    bientôt

    mais

    avant de partir... Juste ceci...

     

    Il ne suffit que d'un regard pour se rendre compte que ces mots

    sont immortels

    juste un regard

    et l'on sait

    que Dieu, diable et toute la Trinité

    vous ont reconnus

    vous poètes... 

    et pour vous

    pour vous seulement

    juste ce mot...

     

    Regardez

    le silence vaut mille mots 

    et quand entre les lignes vous l'aurez senti

    alors

    laissez sur le papier une larme

    un sourire

    et n'ayez crainte

    on attendra

    (je ne sais si c'est pour le pire ou le meilleur)

    mais on attendra toujours de vous

    cette âme sur papier 

    en mots écorchés

    et exaltés 

    ces mots de rêve et de cristal

    ces mots diamant

    et ceux de fer forgé

    et ceux d"acier et de lame

    et ceux qui disent

    nous sommes

    nous les humains

    les grands brûlés du silence de l'univers...

     

    Nous sommes

    et en cela je vous salue

    frères et soeurs poètes

    bienvenues dans la confrérie des damnés du monde

    nous les diseurs de mots

    qui portent le bonheur

    nous les mots qui pleurent

    nous les âmes qui s'envolent

    nous les sauvés de l'Éternel

    qui n'a que nous finalement pour se dire...

      

    Salut jeunes poètes et allez tête haute

     

    L'océan s'engouffre sous vos pas...

     

    Allez la vie est belle...

     

    Et souriez...

     

    Yves Drolet

    (Copyright)

     

    Musique: My Immortal.

    Photo: Lilas chez moi.

     

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    3 commentaires
  • Mon enfance, Jessy, 3e A

     

     

    Mon enfance

     

     

     

    Je me regarde

    Mais ne me voit pas

    Cette personne en face

    N'est pas la personne qui était moi

     

     

     

    Je veux redevenir

    Petite fille que j'étais

    Mais c'est impossible

    Car c'est malhonnête

     

     

     

    Pourquoi je pense ça ?

    Même moi je ne comprends pas

    Mais c'est ainsi

    Cette triste vie

     

     

     

    Alors pour me souvenir de mon enfance

    Je fais des rimes

    De toutes les sortes

    Pour enfin sortir

    De ce tourbillon terrible

     

     

     

    Petite je veux redevenir

    Pour me rappeler tous ces souvenirs

    Je m'enivre de chaque sourire

    De chaque parole qu'ils m'ont dit

    Et je me mets à rire

    En me disant que la vie n'est pas aussi triste.

     

     

     

     

     

    Jessy – 3è A

     

     

     

    Musique: Joe Hisaihi, A Chinese Tall Story.

    Copyright Poèmes étudiants, les 3è.

     

    Poème inspiré par "Mon enfance" : La Grande Histoire, 

    http://paducharme.eklablog.com/la-grande-histoire-eloix-a87071111

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    8 commentaires
  • La grande Histoire,eloix

     

     La Grande Histoire.

    Je suis un être de la nuit,
    Tel le soleil de minuit
    Je luis
    Quand tout est endormi.

    Est-ce à dire que mes jours sont de cendre et de pluie ?
    Mille et cent fois non, je dénie.
    Ce que j’aime des tumultes des aujourd’hui ?
    C’est, sous les étoiles, y rêver la nuit.

    Issu du néant
    J’ai ce vertige des abysses
    Entre les étoiles du firmament
    Où facilement je glisse.

    Et pourtant,
    C’est à chaque jour présent
    Que s’écrit le vivant,
    Qu’on gave son temps.

    Ce temps
    Que la nuit efface lentement,
    Que l’on colore ardemment
    En le rêvant.

    Et revient, inexorablement,
    Le matin d’un jour,
    Au radieux soleil levant,
    Un autre printemps.

    Dans la nuit,
    Je demeure un enfant,
    J’ai cent ans
    Ou bien un an.

    J’accumule et je savoure
    Les amis, les amours,
    Les rentrées, les débours,
    D’une vie d’un jour.

    Je suis un être de la nuit,
    Un Esprit qui vit
    Au cœur des merveilles
    Des ombres du soleil.

    La Grande Histoire ?
    Une nuit de grimoire…

    Éloix, mai 2013

     
     
    Musique: Joe Hisaichi, A Tall Story.
     
    Inspiré du poème "Mon enfance" de Jessie 3e A des "Poèmes étudiants".
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