• Été, B.R.-PAD

     Été

      

     

    Nous irons cueillir des cerises et assis à l'ombre du feuillage,

    Nous tresserons les petits matins dans nos mains.

    Nous irons pieds nus dans l'herbe tendre de rosée,

    Quelques pas de danse en volée comme des papillons.

    Nous chanterons ou sifflerons comme les oiseaux

    Et comme des enfants nous aurons tout l'été pour rêver.

    Bleus rêves qui font voyager,

    En d’autres contrées.

    Petits bonheurs à la journée.

    *Bernadette Regnier.

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    Je vois des petits matins
    Tressés de fleurs et de blé
    Ondulant sous l’aube de l’été.

    Parfois ils sont chagrins,
    D’un ciel au cœur lourd,
    Pleurant l’affliction.

    Puis, Il y a ces matins
    Où le soleil dit : Bonjour!
    D’un grand éclat d’affection.

    Soleil! Soleil!
    Tout est amour,
    Tout est merveille.

    Les papillons virevoltent,
    Me font des « calinours »
    Les fleurs me font la cour.

    Ah soleil! C’est la révolte.
    À bas la pluie!
    On veut l’été nous aussi.

    Nous chanterons comme les oiseaux,
    Sur les plages bâtirons des châteaux,
    Voyagerons en Espagne… (pad)

     

    Images: Beau matin d'été, http://www.ado.fr/

    Musique: Ashley Summers, Sunday morning.

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  • État des lieux, RJMignard

     

    Le ciel aujourd'hui...

    Etat des lieux

    Le printemps ne fut pas une saison modèle,,
    Vent violent et froid, pluie et nuages bas,
    Mais où se cache la gracieuse hirondelle,
    Et pourquoi, dès l’avril, ne revient-elle pas ?

    L’été n’est pas non plus prodigue de ses charmes,
    Il ne saurait être chanté dans un gospel,
    Trop de jours sans soleil, et trop de nuits de larmes,
    A croire que l’automne a devancé l’appel.

    Mais que sont de nos jours les saisons devenues ?
    Qu’avons-nous fait au temps pour qu’il nous boude ainsi ?
    Phébus reste discret, s’il argente les nues,
    Rien ne vaut un ciel bleu, très calme, et pur aussi.

    Hélas, le plus souvent, il est dans la grisaille ;
    Le paysage est triste, et bouché l’horizon,
    C’est l’orage parfois, qui gagne la bataille,
    La nature, je crois, a perdu la raison.

    Comment s’en étonner ? Pourtant, elle résiste
    A ce que de longtemps l’homme lui fit subir,
    L’homme, qui devrait bien être plus réaliste,
    Penser qu’il lui faudra sagesse à l’avenir.

    En ce jour de juillet, paresseuse est l’aurore,
    Il a plu cette nuit, rêves au fil de l’eau,
    Que m’importe le temps s’il veut pleurer encore,
    Grâce à toi, mon amour, dans mon cœur il fait beau.

    3 juillet 2012

    Renée-Jeanne Mignard 

    Photo originale de R.-J.M.

    Musique: Missing summer (Été manquant), Summer & Summer OST

     

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  • Les vieux amoureux, pad.

     

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    Ils sont devenus vieux, toujours amoureux

     

    Même les aïeux se mirent en eux

     

    Rires et taquineries font toujours leurs jeux

     

    Affectueux, deux êtres bienheureux

     

     

     

    Ils ont fait leurs vœux, lumière dans les yeux

     

    La porte d’amour franchie sans retour

     

    Pâles d’une grande envie tous les dieux ont dit :

     

    Deux amoureux, qu’ils soient ensemble heureux

     

    Et oui…

     

    Ton grand amour toujours je serai sans plus aucun recours

     

    Aime-moi, mon âme est ton séjour

     

    Mon amour

     

     

     

    Mon Amour et pour toujours

     

    Bien pauvres mots pour cette allégresse

     

    Mon Amour et pour toujours

     

    Si sans façons pour noble passion

     

    Mon Amour

     

    Ton grand amour toujours je serai sans plus aucun recours

     

    Aime-moi, mon âme est ton séjour

     

    Mon amour

     

      

    Tiré de: Bois d'amour (pad)

    Musique: Forever love.

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  • Complainte d'Ai, pad

    Aux Temps des Royaumes du Milieu:

    Ai: Aimer

     

     

    Fleuve aux claires eaux bleues,
    Ton temple m’imprègne de Lumière
    S’élèvent vers les dieux
    Les accents de ma prière :
    J’ai perdu mon père
    Et même la vie de mon frère…
    C’est tout ce que la guerre
    Laisse aux âmes : la misère.

    ---

    Par Vous Mes Seigneurs
    Le sang coule du cœur.
    Vos querelles de Champs
    Ne sont que d’Or alléchant.
    Dites leur mes Dieux
    Les Royaumes sont Cieux.
    Paix à tous vos vœux,
    Revienne l’amoureux.

    Fleuve qui porte ma barque
    Ne me fait pas un embâcle.
    Portes-moi au désert
    Où s’enlisera cette guerre.
    Noie les armes des Rois,
    Mon amour rends-le-moi.
    Sois notre Tutélaire
    Ou alors notre cimetière…

    ---

    Fleuve aux claires eaux bleues,
    Ton temple nimbe Lumière
    S’élèvent vers les dieux
    Les accents de ma prière :
    J’ai perdu mon père,
    La vie de mon frère.
    Ne reste de La guerre
    Qu’aux âmes : la misère.

    Toi Grand Fleuve Sacré,
    Toi le Nourricier,
    Avenir du passé
    Naît seul d’aimer.

    Éloix

     

    Chinese slow, Shangïe Orchestra.

     

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