• Si proche... PAD

     

      

    Je n’avais qu’à tendre la main au-delà du terreplein

    Pour qu’une menotte l’empoigne fermement

    Et tire, et tire, presqu’à l’étirement

    Jusqu’à ce qu’apparaissent nos visages souriant

    Par-delà ce mur verdoyant.

    Je le faisais tous les matins d’été

    Au ciel bleu et ensoleillé

    Juste pour voir si ce jour serait encore de jeux

    Mais aussi, pour revoir cette frimousse de geai heureux

    Piailler de plaisir à la vue d’une banale fleur des champs

    Par l’autre main tendue et offrant.

    Enchaînés ainsi par-dessus ce fragile rempart

    Nous courrions, courrions jusqu’à nulle part

    Tant que le souffle et le rire

    Ne nous étouffent à en mourir.

    Alors, revenant sur nos pas, haletants,

    Laissant nos mains pour un instant

    Une porte cochère réunissait notre désir

    De chauffer l’été à l’en faire cuire

    Des plus folles aventures qu’une journée

    Puisse inventer pour deux écervelés.

     

    Combien de folies apportent les jours de vie,

    Combien d’ennui au soir de rêverie.

     

     

     

    Éloix

      

     

     

    Image provenant de biliko.blogspot.ca

     

    Musique: Chinese slow music, Shangaïe Orchestra

     

     

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  •  

     

    La journée devait être belle, chaude avec 28 degrés annoncés

    Mais il vient de pleuvoir encore; de cela j’en suis bien lasse.

    Je regarde le temps qui passe, je suis comme Guy de Maupassant

     "A la recherche du temps perdu"

     Pour tuer la pluie parfois j’écris

     Pas en belles phrases de poésie

     Mais comme ceci :

     

     

    J'ai gardé les souvenirs d'été…

     

     

    Un jour de hasard, comme une bouteille à la mer, pour un pays de contrées lointaines…

    Un message, une adresse... Et le destin prend des allures d’enfance, 

    D’adolescence, 15 ans... Et tellement de rêves...

    Un chemin de vie, des directions différentes, tout s’est perdu.

    Les joies, les peines, ont parsemé la vie; les saisons se sont transformées en années et le temps ne se comptait plus.

     

     

    Un jour de hasard, comme une bouteille à la mer…

     

     

    Ce n'était plus l'été et pas encore l'automne et comme un sablier tout était compté…

    Était-ce l'été et ses douceurs ou l'automne quand la grisaille frissonne?

    Était-ce le printemps quand la vie grave l'ardoise ou un Rêve de ce que sera demain? 

    Quand demain je déplierai la nuit pour découvrir le coin du jour, comment prendre le bon chemin?

    Les automnes sont passés, les printemps s’en sont allés, 

    Mon âme a gardé les souvenirs d’été.

     

     

     

    ---

     


     

    Bernadette Regnier

    Musique :  

    Moi nguoi 1 giac mo

     

     

     

     

     

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  • D'un autre été...

     

     

     

     

    Le printemps joue les extrêmes

    Pianotant la pluie

    Où torréfiant la peau à l’ébène


     

    Elle est belle ta robe de soie fine

    Toute au bleue des lauréats

    Au col de sélénite


     

    C’est peut-être que je t’aime

    Ô visage si pêche

    Tout en haut de son feuillage d’apparat


     

    Il y a des sourires qui font rire

    D’autres qui rendent martyrs

    Les soupirants à leurs pieds

     

    Sais-tu combien de fois

    J’étais dans l’ombre de tes pas

    Quand tu n’avais soucis de moi

     

    Elle est belle ta robe de soie fine

    Toute au bleue des lauréats

    Ce jour est d’un grand pas

     

    Sent ce vent de charisme

    Qui courbe les fleurs devant toi

    Et miroite dans tes iris la joie

     

    Sais-tu la tempête qui souffle en moi

    D’être le page d’une Souveraine

    Quand tous les regards vont vers toi


     

    J’ai peur que ton envol

    Au rapace donne une proie

    Arrachée par le dol

     

    Le printemps fait bas et haut

    J’ai froid et j’ai chaud

    Mon coeur est idiot

     

    Elle est belle ta robe de soie fine

    Toute au bleue des lauréats

    C’est le Bal pour toi

     

     

    Le rêve est pour moi

     

     

     

    Juin 2012 pad

    Musique: Yan Tiersen, comptine d'un autre été.

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  • Frissons De Bonheur, Marine DUSSARRAT.

     

     

    Laisser glisser les mots enrubannés de brume

    Du fin fond de l'hiver et si loin du printemps

    S'écouler en frissons les notes une à une

    S'enrouler tendrement les comptines d'antan

    Qui parlaient du bonheur

     

     

    Regarder chaque rime aux couleurs pimentées

    Fermer les yeux tandis que le piano roucoule

    Petits refrains venez chaque jour visiter

    Nos jardins défleuris tandis que je déroule

    Le journal de mon coeur

     

     

    Je suis tellement bien dans cette grosse bulle

    Entre deux blancs nuages sous un ciel de légende

    Qui nous emporte loin comme des funambules

    Les paupières scellées soudain je me demande

    À quoi sert d'avoir peur?

     

     

     

    Copyright

    Marine DUSSARRAT

     

    http://emprises-de-brises.over-blog.com/categorie-11718224.html

      

    Musique: Yan Tiersen-Comptines d'un autre été

     

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  • 2ème partie, les 3èmes.

     

     

      

    Dans les nuages

     

     

    Je voudrais m’envoler, loin, dans le ciel,

    Voler comme une hirondelle.

    Je voudrais toucher les nuages,

    Pour oublier tous mes bandages.

     

    Mousse vaporeuse à l’air de Chantilly,

    Peut-on vraiment manger cette matière ?

    Je me demande si j’éviterais la maladie,

    En m’échappant de cette manière.

     

    On dit que les personnes qu’on aime montent

    Au ciel une fois qu’elles nous ont quittés,

      

     

    Je voudrais monter moi aussi,

    Pour toucher cet espace infini.

    Pour pouvoir de nouveau sauter.

     

    Enfin je voudrais avoir des ailes.

    Devenir un ange.

    Rejoindre la citadelle du ciel,

    Et flotter avec les archanges.

     

    Clothilde – 3ème E

     

      

     

     

    Laisse-moi espérer

     


     

    Tu es partie et ne reviendras sûrement jamais.

    Du jour au lendemain plus personne.

    Je ne sais pas où tu es,

    Pourtant j'aimerais le savoir.

    Je regarde par la fenêtre,

    Le ciel devient gris et tombe la pluie.

    Je voudrais que quelqu'un me dise si tu es en vie.

    J'aimerais te retrouver,

    Ou bien tu devrais rentrer.

    Un jour tu t'es retournée

    Et m'a blessée.

    Permets-moi de t'oublier

    Ou reviens à mes côtés,

    Car je t'ai aimée,

    Toi, mon amie.



     

    Charlotte –3ème D

     

     

     

     

     

    Copyright

     

    ·         Les 3èmes, vous les retrouverez à cette adresse :

    http://www.anniemullenbach-nigay.fr/

    Musique : You can fly

    Image : Hirondelle, provenant de heremoana.verblog.net 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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