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Y came on earth as a child of Love
Y lived my childhood such as a flower
Growing under the Sun of God
I dedicated my love to the One and only
Guardian of my days
Sons and Daughter were born from this happiness
Time has come for me to fly away and pursue my life
In the breath of God
Always, I will keep you under my wings
And comfort you with my Love
In loving memory of Sandra Brown-Bates
1954-2012
Image from gedan's blog
Music: Light from a narrow window by Ann Sweeton
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On dit de certaines âmes que parfois elles sont vieilles
Si vieilles que leur âge est une amnésie
Quand une aube s’éveille
J’éprouve troublante étourderie
Qu’hier j’étais de ce céans
Que demain... Un survivant
La pensée du silence
Les murmures du Temps
Un après des avants
Mon cœur est une absence
S’entendent des voix de si loin… (bis)
J’ai l’âge des printemps
Quand les lilas de mai
Parfument le tiède vent
Que l’amour monte au nez
J’ai la vie d’un long et bel été
Et l’hiver d’un très long passé
Il n’y a que la nuit
Sa Voie des vies
Marche d’Esprit
Mon cœur est survie
J’ai l’âge des printemps
Quand sous la gloriole
Un baiser qui me viole
Toute ma vie s'envole
L’autre… Toute rigole
Il y a les cieux
Les étoiles des amoureux
Les pleurs des adieux
Mon cœur en est tout bleu
Éloix
Mai 2012 (version chantée)
Musique: Song of islands.
10 commentaires -
Le clown
Sous le grand chapiteau d'un cirque de province,
Pailleté, embrasé par l'or des projecteurs,
Sur la piste debout, la silhouette mince
Attire le regard de tous les spectateurs.
Crâne de carton peint, touffes de cheveux roux,
Gros nez rouge d'api et pommettes vermeilles,
Bouche faite de blanc, qui rit jusqu'aux oreilles,
C'est Monseigneur le Clown qui paraît devant nous.
Un pantalon trop long plisse sur sa cheville.
Du veston étriqué au revers bien trop grand,
S'échappe un vieux foulard, misérable guenille,
Qui jusqu'à ses genoux, lamentablement, pend.
Ses souliers sans lacets baillent de la semelle,
Et le font trébucher sitôt qu'il fait un pas.
Le joli numéro qu'il vient de faire là!
Il sait jongler, siffler, jouer du violoncelle,
Du cor, de la trompette et du bandonéon,
Fait des contorsions sur un petit vélo,
Maintient en équilibre un énorme ballon
Qui bondit drôlement sur un mince jet d'eau.
Il casse des assiettes et fait le grand écart.
Roulement de tambour, voici l'apothéose.
Et quand dans un grand cri tout le public explose,
On lit dans ses yeux doux, alourdis par le fard,
Beaucoup d'étonnement et de reconnaissance,
Comme s'il s'excusait d'être tant applaudi.
Puis il quitte à regret les grands et les petits,
Sur un dernier accord, un dernier pas de danse.
Merci, Monsieur le Clown, Auguste attendrissant.
Qu'à l'usure du temps ton étoile subsiste.
Puissions-nous rire encor à ton air innocent.
Et jusqu'à te revoir, salut! Salut, l'artiste!(copyrght)
Musique: Your song
9 commentaires -
Nuit de lune
Lumière d’argent
Un voile de brume
Mon cœur est filant
S’entendent des pas au loin…
On dit de certaines âmes qu’elles sont vieilles
Si vieilles… Que leur âge est amnésie
Quant au matin je m’éveille
J’ai parfois cette étourderie
Qu’hier j’étais céans
Que demain... Un survivant
La pensée du silence
Les murmures du Temps
Après des avants
Mon cœur est absence
S’entendent des voix de si loin…
J’ai l’âge des printemps
Quand les lilas de mai
Parfument le tiède vent
Que l’amour chatouille le nez
J’ai la vie d’un été
L’hiver d’un passé
Il n’y a que la nuit
Sa Voie des vies
Marche d'Esprit
Mon cœur est survie
Quelqu’un prend deux chemins…
J’ai l’âge des printemps
Quand sous la gloriole
Un baiser me viole
J’ai la vie en vol
L’autre… En rigole
Il y a les cieux
Les étoiles des amoureux
Les pleurs des adieux
Mon cœur est bleu
Hier j’étais demain…
Éloix
Mai 2012
Song of Island (Spring Waltz)
Photo: fleurs dans la nuit (Éloix)
Quelqu'un en mai est l'été.
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