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L'amitié
Une île entre ciel et l'eau, à chaque fois réinventée
Dans un paysage du coeur
Une rose ... Sans épines plantée dans la course du temps
Un parfum capiteux, frivole, dans le murmure des jours
Comme un nuage qui s'effilloche au vent
Ou solide comme un rocher dans une mer en folie
Mais toujours durable et beau dans sa course d'éternité
Dans des rencontres fugaces ou durables
Marquées du signe d'amitié
Aussi d'amour...
Bernadette Regnier
Mars 2012
Musique: Firts roses of spring
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Ce que tu sais l’homme
Tu le sais par tes mains
Tu le sais dans le geste
D’être
Au milieu du silence
Je sais...
Je suis.
Immuable devant rien
Polisson et arrogant
Fier et m’incrustant dans cette matière jusqu’à ce qu’elle cède
Et me ramène à mes origines
Moi
Le truand
L’infâme
L’errant éternel venu goutter les délices de ce monde
Moi qui passe comme la rivière
Moi qui fuis comme la brise au matin souriant
Moi qui suis
Jusqu’à la gouttelette de rosée
Qui s’épanche sur le brin d’herbe
Moi l’attardé
Qui ignore jusqu’à la moindre bienséance
Et préfère
Le reflet de la lune
Au jardin que vous m’offrez...
Moi qui baigne encore dans l’iridescente
Et qui comme un phare
S’ennuie de ne point trouver de réponse...
Vous, vous êtes pourtant
Là
Devant moi
Défiant les arcanes
Et les miroirs
Laissant dans le sillon de la terre vos traces
Le chemin ahuri que prend l’âme pour dire :
Je suis....
Je suis....
Le premier et le dernier
Qui saura de moi cette incartade
Dans le dire
Avant de m’enfuir dans l’être
Et cesser de devenir...
Vous emportant avec moi
Vers ces étangs calmes
Où sur un lotus
Dort un dieu
Souriant à notre présence...
Et ce que je sais mon ami
Comme toi
C’est dans la chair du je suis
Que cela vient au monde
Comme une étincelle...
Un vendredi alors...
Qu’ici sur ce papier je rêve...
Emportant avec moi
L’image de VOUS
Jusqu’aux infinis tonitruants
VOUS
Qui comme moi ÊTES en cet instant
ÉTERNEL comme le vent
Yves Drolet
vendredi 17 février 2012
À l’heure d’aller prendre sa tasse de thé...
Eyes of Eternity, music by Era.
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Elle vient le jour, préfère la nuit.
Elle n'entre pas, elle s'introduit.
Elle vous saisit, vous prend l'esprit.
Elle vous séquestre, vous envahit.
Malgré vos cris, tout vos dénies,
Elle s'enhardit, vous étourdit.
Un vain combat, elle vous aura.
Ne résistez pas, baissez les bras.
Intoxiqué de son baiser,
Vous vacillerez, ivre drogué,
Dans ses chimères, ses éphémères,
Pleurs d'enfers, rires mortuaires.
Âme possédée, faible vassal,
Vous danserez comme à un bal,
Charbons ardents ou feux Bengale,
Ce sera de Joie ou de grand Mal.
Elle vous fait fol, vous fait mongol,
Crachant au mur toutes vos ordures,
Tout prend envol, tout tombe au sol,
Elle vous torture, elle vous triture.
Et puis soudain sans transition,
Vous êtes serein, molle émotion,
la Folle caresse, ô doux esprit,
Vous êtes tendresse, toute euphorie.
Âme damnée, cœur transpercé,
Les yeux brûlés, ô douce beauté,
La folle séduit, ô douce envie,
Pantois désirs, elle vous renie.
Lasse de ses jeux et de vos lieux,
Elle quitte l'esprit, part du logis,
Pantin sans vie, âme ahurie,
Elle vous a eu, ne vous veut plus.
Éloix
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Neige & Glace
Acommpagnées D'Édith Butler
"Hymne à l'espoir"
Photos en provenance du WEB
Montage: paducharme
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