• Visions, Renée-Jeanne Mignard

     

    Rien ne peut m’empêcher de rêver aux étoiles,
    De cueillir une fleur, d’écouter un oiseau,
    De voir pleurer le ciel quand il étend ses voiles,
    De penser chaque jour que notre monde est beau.

     

    Est-il plus doux parfum que celui d’une rose,
    Au cœur de mon jardin, elle s’épanouit,
    Pour le regard ému, est-il plus belle cause,
    Que le soleil qui meurt, et sombre dans la nuit.

     

    Ineffable moment à l’heure où je m’éveille,
    Le firmament alors a d’étranges lueurs,
    L’aurore qui renaît m’éblouit, m’émerveille,
    A cet instant divin, plus de doutes, de peurs.

     

    Vous étonnerez-vous si je dis que m’enchante
    Le léger clapotis de l’averse, au printemps,
    Un orage d’été me fait l’humeur plaisante,
    L’automne d’or, l’hiver, me charmeront longtemps.

     

    Je ne fais aucun mal, ne fais tort à personne,
    En croyant à l’amour, à la sincérité,
    Les tendres sentiments auxquels je m’abandonne,
    Sont source de bonheur, et de sérénité.

     

    Ce généreux bonheur qu’on se donne en partage,
    Il n’est pas question de le garder pour soi,
    Faire éclore un sourire à l’ombre d’un visage,
    C’est un plaisir divin, c’est un acte de foi

     

    Et je continuerai de rêver à l’étoile,
    De planter des œillets, de nourrir un oiseau,
    De contempler le ciel quand l’aube se dévoile,
    D’écrire chaque jour que notre monde est beau.

     

    Renée Jeanne Mignard (Copyright)

    Spéciale Faits d'hiver

    http://rj-mignard.fr/speciale_faits_dhiver.htm

    Musique: Lumière d'une étroite fenêtre, Ann Sweeten

    Image: Vision d'un autre monde, journaldesfemmes.com

     

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  • Les oeufs tournés. Éloix

     

    Il est 10h du matin
    Ce fut un long vol de nuit
    Sans avoir beaucoup dormi.
    Le décalage horaire fait son effet
    Et j’ai grandement faim.
    Je quitte l’hôtel près de la gare du nord
    À la recherche d’un copieux déjeuner
    À l’américaine bien sûr.

    Je déniche un petit resto sympathique
    À quelques cent mètres sur l’avenue.
    Des clients y sont déjà à table
    Savourant leur café
    Dans l’attente du déjeuner.
    Une dame avenante, dans la soixantaine,
    Me dit un grand bonjour de soleil
    Avec un grand sourire d’accueil.

    « Vous venez du Canada ?
    Vous ne trouvez pas le sommeil n’est-ce pas ?
    Un bon repas vous le ramènera. »
    Il faut dire que j’ai le visage d’un fantôme
    Et que ma feuille d’érable au collet
    En dit long sur ma provenance.
    « Venez, je vais vous placer là près de la fenêtre. »
    Les gens attablés me regardent, un peu par curiosité
    Mais avec sourires et bienveillance.
    Comme premier contact avec le sol du vieux continent
    C’en est un de chaleur et plaisance.

    « Et vous prendrez Monsieur ? »
    « Ce sera 2 œufs tournés et du jambon Madame. »
    « Vous avez dit 2 œufs tournés Monsieur ? »
    « C’est bien cela Madame. »
    Et Madame d’aller porter ma commande à son mari après m’avoir servi le café.
    Café que je savoure à petite gorgée pour son goût très local.
    Au bout de quelques minutes Madame revient.
    « Mon mari voudrait vous demander une chose…
    Voulez-vous m’accompagner à la cuisine S.V.P. »

    Et de me rendre à la cuisine ou son mari ne sait trop comment faire les œufs tournés.
    Grand cuisinier des œufs, je saisis le poêlon qu’il me tend pour retourner les œufs une fois et tout aussi prestement les remettre à l’endroit.
    Je vois fleurir un grand sourire sur leurs visages.
    Je crois n’avoir jamais mangé aussi bon déjeuner préparé avec tant de délicatesse et d’amitié internationale.
    Une fois le tout avalé je demande quelque papier à la Dame
    Pour y noter mes premières impressions de voyages.
    « Gens accueillants, souriants, chaleureux, attentionnés.
    De contact ouvert aux étrangers,
    n’ayant pas aux yeux que le profit à en tirer mais bien d’assurer le plaisir de son voyage. »

    Je demande l’addition et règle le tout.
    « Monsieur souhaite emporter notre menu ?
    Nous servons les dîner et souper chaque jour aussi. »
    Je le pris avec grand merci de cet accueil du matin ensoleillé.
    Dehors le temps est magnifique et clair d’un ciel tout bleu.

    Et je me dis : « vous avez fait de ce premier jour un pas nouveau dans la joie d’être aimer… »
    De retour à l’hôtel je m’effondre sur mon lit, l’estomac repu, l’âme en paix
    et cette nuit manquée en quelques secondes n’est plus qu’un souvenir.
    Tout au long de mon séjour à Bruxelles c’est avec un plaisir renouvelé plusieurs fois
    que j’accepterai l’accueil de ces gens et dont les langues se délièrent amicalement.

    Éloix

    Musique: Happy Time.

     

     

     
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  •  

    Lundi, Éloix

     

    Y'a un matin en sortant du lit,
    je prépare le café;
    la cafetière qu'est mon ennemi,
    décide d'exploser, 'maudit '!
    Je lave , j'essuie et je me mords sept fois la langue
    pour pas que je déclame le saint nom des anges.
    *
    Je casse mes oeufs dans le poêlon
    et j'étale le jambon;
    le rond du fond cet abruti
    fait r'voler mes oeufs sur le plafond, maudit !
    Je lave, j'essuie, et je me mords sept fois la langue...
    *
    Je me presse une orange,
    je coupe des pommes en tranches;
    un papillon qu'est pas chez lui,
    s'y pose comme dans son nid, maudit !
    Je lave, j'essuie et j'épuise toute ma patience,
    je ramasse tout et je balance ca aux vidanges.
    *
    Ah j'vous l'dis ca "doi'être " lundi,
    ca marche pas " pantoute '' ici.
    Je retourne dans mon lit
    on mangera seulement mardi !
    ...' tadit !

    Éloix

     

     

     
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  • Pays d'Infini, Paul-André

     Pays d'Infini

      

    Une folle envie
    De partir
    Une grande tour qui s’étire
    Tous les désirs
    Des pays
    D’Infini

    Une rivière des soupirs
    Une vouée à souffrir
    Une hantise
    De n’être que « la promise »
    « Si de là-haut
    Vous entendez mes sanglots
    En un seul mot
    Accordez-moi le repos »

    Un Chevalier chagrin d’heurts
    De vérités de menteur
    Saisit ce propos
    Monta
    Tout là-haut

    « Venez Madame
    Pour vous cette lame
    Je serai vainqueur
    Des geôliers de votre cœur
    Venez Madame
    Moi je vous offre mon âme
    Un grand pays
    D’Infini. »


    Paul-André

    2012-01-20

    Musique: Dance of the clouds, Origen

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  • À ma fenêtre... Marine DUSSARRAT, en écho à Gloire du matin

     

     

    A ma fenêtre

    Rose et or

    Un ciel de taffetas

    Un ciel tendresse

    A ma fenêtre

    Un souhait de lumière

     

    Nuage feutré

    Ombre des lisières

    Ecouter les notes perlées

    De la harpe qui vibre

    Et l’oiseau qui roucoule

    La branche frissonnante

    A ma fenêtre quelques secondes

    Dans l’air vif de l’hiver

     

    Nuages éphémères…

    Ombres fuyantes…

     

    Marine DUSSARRAT

    2012-01-19

    Copyright

    http://emprises-de-brises.over-blog.com

      

    Musique: Morning glory, Enya

     

     

      

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