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Où sont les joyeux cortèges
Des kermesses d'autrefois?
Où sont passés les manèges,
Où sont les chevaux de bois?
Chenill' russe, balançoire,Jeu d' massacre, stand de tir,
J'en garde dans ma mémoire
Le plus vivant souvenir.
Scénic railway, autogire,Grande roue et toboggan,
Un p'tit tour et tout chavire,
On n'est plus très très fringant.
Pomm's d'amour rondes et lisses,Cacahuètes, berlingots,
P'tits cochons en pain d'épices,
Votre prénom sur le dos.
Barb'à papa cristalline,Sucre d'orge rose ou vert,
Et l'odeur de la praline,
Qui partout flottait dans l'air.
Sur la place du village,Quand les forains arrivaient,
Tous les enfants de mon âge,
Le coeur battant attendaient.
Finis les joyeux cortègesDes kermesses d'autrefois,
S'en sont allés les manèges,
Dorment les chevaux de bois.
Renée Jeanne Mignard, juin 2010Musique: Only the fairy tale, Mai-hime”Lekkerkerker”… c'est le nom de cette orgue de 1928 aller voir son histoire en cliquant sur ce lien:
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Sous ces rochers est ta Terre Promise
Vois en ces ronces les semis de l’avenir
Dans ces eaux bleues abreuvent tes désirs
De ces bois si nobles bâtis-toi une Vie
Je t’enseignerai les secrets créateurs
Te consolerai s’il te revient la noirceur
Quand tu auras façonné le bonheur
Vers toi j’enverrai ton âme-sœur
N’oubliez pas que l’Amour
Est seule raison d’ici-bas votre séjour
J’attends de vous ce modeste retour:
Semez la Vie sur votre parcours.
N’oubliez pas que l’Amour
A pour saison que le temps de vos jours
J’attends de vous ce modeste retour :
Aimez toujours
Juin 2011
Paul-André
Musique: Le rernard roux volant des Montagnes rouges, groupe Evangilica.
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Le pantoum, poème à forme fixe d'origine malaise... (voir à la fin).
Pantoum à la rose
Hier a fleuri la première rose,
Robe de satin, corsage vermeil,
Que c’est émouvant, la métamorphose
D’un simple bouton, ouvert au soleil.Robe de satin, corsage vermeil,
Elle rayonnait, fraîche, épanouie,
D’un simple bouton ouvert au soleil
Naissait la beauté, parfaite, infinie.Elle rayonnait, fraîche, épanouie,
En ce jour de mai, dans le clair matin,
Naissait la beauté parfaite, infinie,
Une fleur d’amour, au cœur du jardin.En ce jour de mai, dans le clair matin,
Tandis que l’oiseau chantait sur la treille,
Une fleur d’amour, au cœur du jardin,
Offrait son calice au dard d’une abeille.Tandis que l’oiseau chantait sur la treille,
Elle embellissait cet heureux séjour,
Offrait son calice au dard d’une abeille,
J’aimerais la voir vivre encor un jour.Elle embellissait cet heureux séjour,
Alors, voyez-vous, la cueillir, je n’ose,
J’aimerais la voir vivre encor un jour,
Hier a fleuri la première rose.Renée-Jeanne Mignard
20 mai 2011
La pantoum, poème à forme fixe d'origine malaise, doit sa particularité aux vers redoublés dans chaque quatrain.Les enchaînements avec les autres vers doivent être cohérents, et ne jamais faire perdre de vue le sujet initial.Le dernier vers du poème doit être le premier du poème. Il peut s'écrire en octosyllabes (8 pieds) ou en décasyllabes (10 pieds). Les quatrains ne peuvent pas être moins de 6. (R.-J.M.) Vous pouvez lire la poésie de Renée-Jeanne Mignard dont elle maîtrise l'art et ses autres écrits à cette adresse : http://www.rj-mignard.fr/pages_speciales.htm ou encore: http://poesiesamitie.freetzi.com/lespagesdereneejeanne.htm
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Quing Fei De Yi
Toujours je me rappellerai notre première rencontre
Tu avais les plus beaux yeux
Résonnant encore en moi
Je ne pourrai jamais oublier le son de ta voix
Quand j'ai tenu tes mains
J'ai senti ta tendresse se déverser sur moi
Je n'osais plus respirer
Chérissant ton innocence
Aussi lorsque tu pleures
Je suis triste avec toi
Je suis effrayé de tomber en amour avec toi
Essayant de ne pas trop m'approcher de toi
Je crains de n'avoir rien à offrir
Et sans doute le courage me manque d'essayer
Je crains d'être amoureux de toi
Peut-être un jour je ne pourrai me retenir
Rêver de toi rend tout possible
Je ne peux m'empêcher de t'aimer
Pour quelle raison, Oui
Dois-je te rencontrer à nouveau
Je ne veux certainement pas
Tomber si facilement en amour... Oh!Traduction libre du texte Mandarin original à partir d'une traduction anglaise
La musique originale de Harlem Yu (MeteorGarden) est plus rythmée; celle-ci a été modifiée par un pianiste inconnu.
Visionnez aussi à: http://eloix.freetzi.com/quing_fei_de_yi.htm
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C’est l’accalmie, avec la nuit la pluie s’est endormie et le ciel, bien que noir et sans éclat, invite tout de même à la rêverie tandis que l’air tiède et humide se fait une douillette enveloppante telle une armure aux assauts des vieux fantômes errant.
La porte s’ouvre sur un jardin intérieur où pas un pouce n’est occupé d’un massif de fleurs aux effluves des moments heureux, passés, à venir.
Avenir d’un été qui aura mis quand même sa barque à l’eau pour enfin, bientôt, venir au rivage des affamés de joies, de plaisirs, d’amour éternel ou passager, et les nourrir d’une énergie qui, accumulée au grenier de leurs coeurs, permettront d’affronter le prochain hiver.
Ah chère nuit! Déjà que dans un ailleurs tu berçais mes rêves éveillés, tu ne saurais être ce soir plus amour, que toi en des hier.
“How could I lose you...” Comment t’aurais-je perdue
puisque tu fais partie entière de moi, que de ta naissance et la mienne, nos routes furent toujours jalonnées des mêmes Eden. Tu es ombre et moi le vivant bien que parfois je me demande si ce n’est pas l’inverse...
Comment pourrais-je ne pas t’aimer depuis la première prière de nos mains.
Un jour, je n’en souviens encore, il y avait une muraille qui me séparait de toi et le soleil n’arrivait plus à te projeter près de moi; c’est alors que, ta protection disparue, tout un désarroi m’envahi. Sans carapace, sans le parapluie de l’amour au dessus de mes pensées je me sentis foudroyé du vide, du néant, de l’inexistence...
Je fis le tour des Eden parcourus, je fis marche vers d’autres, rien... J’ai voulu oublier, effacer, impossible irréalité... Sans cesse mes yeux cherchaient les tiens au détour de chaque buisson et la muraille semblait s’allonger avec mes pas continuant de te cacher à ma vue et me priver d’une trop grande partie de moi.
“How could I Lose you...” Comment t’aurais-je perdue puisque tu es en moi et que le soleil qui fait de moi ton compagnon brille encore et toujours aux aubes de mon âme.
Je compris que la pluie est trompeuse et laisse devant et derrière une brume qu’il suffit de chasser d’un grand souffle de vie: je t’aime et rien ne peut t’éloigner de moi.
J’ai eu si peur tu sais, si peur que je t’ai lié à jamais mon coeur.
“I can’t lose you...” Je ne peux te perdre
car le destin nous a fait UN et que l’ombre et le vivant ne sont qu’une projection de la vue et l’amour une vision du coeur.
Paul-André
Mai 2011, une nuit d’après pluie...
Photos: Jardin de Bernadette Regnier
Musique: Cant’ lose you (Meteor Garden)
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